Écrasement aux Îles: Jean Lapierre et sa famille pourraient se trouver dans l’avion

Publicité

Articles similaires

Une pétition pour le paiement du coût réel des déplacements médicaux

Le député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, parraine une...

Analyse | Un budget fédéral pour les jeunes… mais écouteront-ils?

Même s’il porte le titre Une chance équitable pour chaque...

Un petit avion privé américain s’est écrasé mardi midi dans un champ de l’île du Havre aux Maisons, aux Îles-de-la-Madeleine. Selon TVA Nouvelles, le chroniqueur politique Jean Lapierre et sa famille pourraient être parmi les occupants de l’appareil.

Selon des informations obtenues par Le Journal, l’accident aurait fait plusieurs morts, dont les pilotes et des passagers.

twitter

«On ne connaît pas encore l’identité des gens ni leur état, mais ce qu’on sait, c’est que c’est un accident grave, très grave», a indiqué le maire des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, joint par Le Journal en début d’après-midi.

7766d04b-a767-4696-8db6-0fcc8cea7313_ORIGINAL
PHOTOS D’ARCHIVES

L’appareil s’est écrasé vers 11 h 35 dans un champ situé dans un secteur résidentiel, dans le quadrilatère du chemin Richard, de la route 199 et du chemin du Cap-Rouge.

La Sûreté du Québec (SQ) indique avoir reçu un appel pour un avion privé qui venait de s’abîmer en atterrissant dans le secteur du chemin Richard. L’aéronef nolisé qui peut accueillir entre 6 et 10 occupants se serait écrasé en phase d’atterrissage d’urgence.

On ignore combien de personnes se trouvaient à bord au moment de l’écrasement. Des mesures d’urgence ont été mises en place à l’hôpital des Îles.

Des témoins

Une résidante du secteur jointe par Le Journal a indiqué que l’avion américain se rendait à l’aéroport de l’île du Havre aux Maisons quand il s’est écrasé dans un vallon, tout juste derrière chez elle. «L’avion est en très mauvais état, il est complètement cassé en deux», a décrit Hélène Arsenau.

Le Bureau de la sécurité dans les transports (BST) est au courant de l’accident, mais n’avait pas de détails en début d’après-midi.
De sa maison du chemin Richard, Frédéric Duval faisait tout bonnement la vaisselle lorsqu’il a entendu un bruit anormal. «On n’habite pas tellement loin de l’aéroport, alors on est habitué aux bruits, mais là, le bruit était plus fort que d’habitude.»

Il a levé les yeux et, à travers le brouillard, a vu ce qu’il ne voulait pas voir. «J’ai regardé et je l’ai vu tomber, comme quand on fait un «flat» sur l’eau, sur le ventre». Il a aussitôt fait le 9-1-1.
L’avion s’est écrasé dans un petit vallon, sur une pente ascendante. «Il a fait un rebond, il s’est affaissé, est retombé et «poufff», j’ai vu de la boucane. Après, y a plus rien qui bougeait», raconte M. Duval. Dans sa course, l’avion est passé tout près d’une résidence.
L’avion est très abimé. «La queue s’est détachée du reste du fuselage, on voit une ouverture», témoigne le père de famille, qui a dû réconforter sa petite fille de quatre ans qui était assez «troublée de ça».
Lui aussi. «J’ai capoté ben raide! Ça se peut pas, un avion qui tombe dans mon champ! Je t’avoue que j’ai mal au cœur depuis ce temps-là, c’est pas le fun.»

– Avec la collaboration de Pierre-Olivier Fortin

Plus de détails à venir.