Il s’en passe des choses.

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Résumé d’une semaine

Que d’évènements se sont passés au cours de la dernière semaine! Je ne sais si ce constat est le résultat de tous ces médias qui nous entourent à l’échelle mondiale, mais j’ai l’impression que notre monde est au bord de quelque chose de difficile à identifier et qui sera de grande envergure tant pour le meilleur que pour le pire. Certains lecteurs m’accuseront de pessimisme, mais rien n’est plus faux. Certains voient le verre à moitié vide et ce n’est pas mon cas. D’autres le voient à moitié plein et ce n’est pas mon cas non plus. Au fil des évènements, je vois le verre à moitié plein et à moitié vide. Ceux qui le voient vide sont des pessimistes qui ne feront rien pour le remplir. Ceux qui le voient à moitié plein et s’en réjouissent ne feront rien non plus pour le garder à ce niveau. Personnellement, je préfère regarder le verre dans son ensemble et voir à ce qu’il continue de se remplir, juste au cas où une soif imprévue demanderait de puiser dans le contenu pour que tous puissent s’y abreuver. Et pour moi, ça, c’est du « réalisme », un concept qu’on tente désespérément de neutraliser de nos jours. Au hasard de la nouvelle, permettez que je cite quelques faits tant mondiaux que locaux, car sonner l’alarme n’est pas faire preuve de pessimisme, mais bien de réalisme.

Localement

Outardes fév-2017-1- bJe ne les ai pas crus sur le coup, mais au cours d’une séance hebdomadaire de patinage, deux amis habitant ma nouvelle région depuis l’enfance m’ont fait remarquer que les outardes (bernaches canadiennes) commençaient à s’installer dans l’environnement immédiat de la petite ville où j’habite. Alors, ce matin, juste devant ma fenêtre, j’ai vu ces superbes oiseaux volant au-dessus du village. Bizarre tout de même, car j’écris ces lignes le 26 février 2017. Si a priori, ces bernaches du Canada sont censées avoir un sens inné des courants chauds aériens qui leur servent de radar, je me dis que quelque chose ne tourne pas rond dans l’horloge climatique de notre planète. Ces oiseaux lents sont partis vers le sud presque à Noël et voilà qu’ils sont déjà sur le chemin du retour. C’est pas normal tout ça!

En province

Pas grand-chose à dire. Toujours du pareil au même. Le gouvernement a tenté de soutirer en crédits d’impôt 500 millions de dollars aux plus vulnérables de la société qu’il prétend protéger et il a dû reculer devant la peur d’y perdre ses prochaines élections. Pour le reste, c’est du pareil au même. Les travaux routiers coûtent toujours plus cher au Québec qu’ailleurs au pays. Le « chiard » est pris au sein du SPVM alors que les maires Labeaume et Coderre auraient déclaré dans un autre ordre d’idées que les référendums étaient des procédés « antidémocratiques ». Voilà qui promet pour les années à venir.

Au pays

Notre beau premier ministre se promène de par le monde et force l’admiration de tous les médias internationaux. Quant au contenu, la boîte d’emballage est belle, mais personnellement, je ne vois toujours rien à l’intérieur. Bof!

Aux États-Unis

Voici des « États-Unis » qui ne sont plus unis du tout, surtout depuis l’élection de leur nouveau président dont je suis écoeuré d’entendre le nom à la télévision. Au cours de sa dernière conférence de presse, il a refusé l’accès aux journalistes « qu’il n’aime pas ». Wow! – pour le président d’un pays qui se vante de sa démocratie, on repassera. Je précise que tous les plus grands dictateurs ont commencé ainsi. De Staline à Pol Pot en passant par Mussolini, Hitler, Mao et quelques autres, ils ont tous commencé par museler la presse opposée à leurs idées, créé de fausses nouvelles, foutu le feu dans les bibliothèques, assassinés les penseurs qui leur étaient opposés et fini par plonger leur peuple respectif dans une spirale de violence dont l’histoire retiendra l’horreur et la bêtise de tous ces tyrans. Désolé pour l’optimisme sur le sujet, mais là, je n’y peux rien.

Et à l’international  

Ça, c’est bien loin de chez nous, mais tout aussi important, même si nous ne nous sentons pas concernés. Les médias internationaux nous ont appris cette semaine que le demi-frère du président de la Corée du Nord, Kim Jong-nam aurait été assassiné dans un aéroport en Malaisie, supposément sur ordre de son demi-frère, le président nord-coréen, Kim Jong-un. Bon, je sais que tout ne va pas bien dans l’ensemble des familles au Québec, mais personne ne s’est encore jeté au visage un produit toxique appelé « VX », soit un produit liquide dix fois plus toxique que le gaz « sarin ». En d’autres mots, une seule goutte de ce VX sur la paume de votre main et vous êtes partis pour l’autre monde en moins de dix minutes et dans des souffrances qui vous paraîtrons durer des heures. OK! J’arrête là, mais ce qui me chicote le plus, c’est que des individus aient pu se promener dans un aéroport international avec ce fameux liquide en poche, même qu’on dit que les premiers intervenants ayant touché sans protection la victime risquent d’en mourir aussi, si toutefois ce n’est pas déjà chose faite. L’auteur Pascal De Sutter a déjà écrit un roman intitulé : « Ces fous qui nous gouvernent » alors que François Mitterrand, président de la République française a déjà déclaré : « Le pouvoir est une drogue qui rend fou quiconque y goûte ». De nos jours, on pourrait dire qu’il faut être fou pour accéder au pouvoir.

De retour à Sainte-Martine

Outardes fév-2017Ici, à part les outardes qui arrivent de bonne heure en fin février, les choses sont heureusement tranquilles. Pour le deuxième hiver consécutif, la rivière n’a pas gelé suffisamment pour y patiner. Les grosses chutes de neige reçues un peu partout au Québec ont évité de passer par la région et même les bombes météorologiques annoncées sont tombées loin de notre petite municipalité.

 

Pages couvertures (blog)C’est peut-être ce qui explique qu’en ce moment même, il y a un gars du coin qui est en train d’écrire un blogue sans trop savoir pourquoi et qui attend avec impatience l’impression de son prochain roman (Deux frères, une passion), une aventure qui n’a rien à voir avec tout ça.

Bonne semaine à toutes et à tous, puis à la semaine prochaine.

Georges Gaudet