Une autre mauvaise année pour les bélugas du Saint-Laurent

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Une vingtième carcasse de béluga a été retrouvée vendredi dernier à Grand-Métis, entre Matane et Rimouski.

La carcasse, sans tête, était dans un état de décomposition avancée. Des spécialistes ont pu quand même prélever un échantillon pour tenter d’en savoir plus sur les causes de sa mort.

Il s’agirait d’un nouveau-né de l’année ou un juvénile de moins de deux ans.

La moitié des 20 carcasses retrouvées en 2017 étaient celles de jeunes bélugas.

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Étiquette apposée par le Réseau québécois d’urgence pour les mammifères marins Photo : Radio-Canada

La situation n’est pas aussi catastrophique qu’en 2012, mais elle demeure très préoccupante, note Josiane Cabana, du Réseau québécois d’urgence pour les mammifères marins. « On est dans une année, précise Mme Cabana, où le taux de mortalité est assez élevé. Cela se rapproche des récentes années où le taux de mortalité des nouveau-nés était inquiétant. »

La seule bonne nouvelle cette année est qu’il n’y a eu jusqu’à maintenant aucun signalement de mortalité périnatale de béluga femelle. Au cours des dernières années, plusieurs carcasses de femelles qui venaient de mettre bas ont été découvertes, ce qui inquiète les spécialistes.

Entre 15 et 20 carcasses de bélugas s’échouent sur les berges chaque année.

 

Un texte de Joane Bérubé avec la collaboration de Michel-Félix Tremblay
LA UNE : La carcasse a été découverte vendredi dernier par un résident de Grand-Métis Photo : Radio-Canada