Câble sous-marin entre les Îles et la Gaspésie : Hydro-Québec tente de rassurer les pêcheurs

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Le câble sous-marin de 220 kilomètres qui doit alimenter les Îles-de-la-Madeleine en électricité doit partir d’Anse-à-Beaufils ou de Cap-D’Espoir. Certains pêcheurs de homard du secteur de Percé s’inquiètent des répercussions surtout lors des travaux d’installations.

Les questions sont nombreuses notamment, l’impact sur l’environnement à court terme, mais aussi quel sera l’effet du magnétisme sur la ressource à long terme. Qu’est-ce qui va se passer avec ce courant-là qui passe et tout ça, se demande le directeur scientifique regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie, Jean Côté. Les pêcheurs craignent qu’il y ait des impacts aussi sur leur zone de pêche, explique le scientifique. « On a des sous-zones où il y a un certain nombre de pêcheurs qui ne peuvent pas aller ailleurs ».

Champs électromagnétique
Contrairement au reste du réseau d’Hydro-Québec qui fonctionne en courant alternatif, ce câble va transmettre l’énergie en courant continu, ce qui pourrait avoir des conséquences sur les écosystèmes marins, notamment par l’émission de champs électromagnétiques, croit Nicolas Desroy, un chercheur à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer. L’objectif est de réduire les gaz à effet de serre produits par la centrale thermique alimentée en mazout lourd et d’abaisser, à terme, les coûts de la production d’électricité aux Îles. Hydro Québec amorçait hier, à l’école des pêches de Grande-Rivière, en Gaspésie, une série de rencontres pour expliquer le projet. Concernant les appréhensions des pêcheurs au sujet de leur gagne-pain, la conseillère avec le milieu Hydro-Québec, Catherine Bujold, tente d’être rassurante.

LA UNE : Des pêcheurs de homard – Gaspésie Photo : Radio-Canada