Pollution plastique : à la recherche des meilleurs cordages de pêche pour préserver les océans

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À Terre-Neuve et au Labrador, il n’est pas rare de trouver sur les plages des cordages de pêche rejetés par la mer. La plupart sont faits de matières plastiques. Pour l’étudiante Jackie Saturno, ce qui est encore plus troublant, ce sont les morceaux de plastique que l’on ne voit pas, ceux qui polluent les océans et sont ingérés par les poissons.

À l’Université Memorial de Terre-Neuve, l’étudiante à la maîtrise a lancé un fastidieux travail de recherche, qui consiste à reproduire, dans un laboratoire, les conditions auxquelles sont soumis les différents types d’équipement employés par les pêcheurs. Nous avons un bassin de 1200 litres d’eau et, à l’intérieur, un plancher océanique que nous avons construit. Essentiellement, c’est une planche de bois longue d’environ trois pieds sur laquelle nous avons collé des roches et des sédiments à l’aide d’époxy vert, explique Jackie Saturno. Les cordages de pêche, mus par un cabestan et une poulie, sont raclés à répétition contre les roches tranchantes collées à la planche. Nous testons leur résistance à ce frottement, poursuit Mme Saturno. De cette manière, elle espère mieux comprendre comment les différents types de cordages utilisés par les pêcheurs de Terre-Neuve-et-Labrador se désagrègent, et quelle quantité de plastique ils laissent dans l’océan.

LA UNE : Jackie Saturno. Photo : Radio-Canada/CBC/Jane Adey