Super Bowl LIII : «Sacré Bill, il n’arrête pas de nous surprendre»

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Les dernières semaines précédant la tenue du 53e Super Bowl, auront servi à faire saliver les gens, autant les fins connaisseurs que les amateurs qui, somme toute, ne suivent le football américain qu’à la toute fin de la saison. Les finales d’associations préparent le terrain et cette année, nous avons été servis à souhait avec les quatres équipes ayant les meilleures offensives. De ce quatuor, deux équipes, les Patriots de la Nouvelle Angleterre, équipe aguerrie, gagnante de cinq Super Bowl en dix apparitions se mesuraient aux Rams de Los Angeles ayant déjà remporté un championnat en trois tentatives.

Mais ce qui fait la grandeur de ce sport, c’est la majestuosité des sommes investies en publicité, 5 millions de $ U.S. pour 30 secondes, en achat de billets , le spectacle de la mi-temps,  tout est surdimensionné et c’est ce qui fascine les gens et surtout, ça ne dure qu’une partie contrairement aux autres sports qui, pour la plupart, offrent une série de plusieurs matchs pour déterminer leurs champions.

Déjà le stade où se tenait ce 53e Super Bowl, le Mercedes-Benz Stadium d’Atlanta ayant coûté 1,6 milliard de $ U.S. , se démarque par son toit amovible et sa capacité d’accueillir 73 000 spectateurs lors de parties de football. Les billets pour la partie, se vendaient en moyenne 3,000$ pour un billet. Pour les retardataires, une telle somme investie, permettait de voir le jeu avec des jumelles. Fait important à souligner, le prix le plus élevé pour une seule place dans une loge située tout près du terrain, a trouvé preneur en revente à tout près de 600,000$ U.S., somme  tout à fait démesurée.

Pendant les deux semaines d’attente pour l’ultime match, les gens rêvaient  au spectacle attendu, deux équipes offensives qui devaient nous en donner pour notre argent, de fortes sensations inévitables. Mais c’était mal connaître l’instructeur des Patriots, Bill Belichick dont la spécialité est d’éliminer la principale force de l’ennemi. Encore une fois, il a réussi à déjouer tous les pronostics, un chef d’œuvre de sa part.

L’équipe des Rams avait inscrit une moyenne de 33 points par match au cours de la saison mais dans cette partie, ils n’ont réussi que 3 points. De quelle façon les Patriots ont-ils réussi un tel exploit, c’est sûrement en ne permettant que des gains de 62 verges par la course, les Rams ayant récolté une moyenne de 139 verges par match et par la passe , c’est tout aussi éloquent soit 198 verges de gains comparativement à des gains en moyenne de 281 verges tout au cours de l’année.

Les 73 000 spectateurs ainsi que les centaines de millions de téléspectateurs de partout dans le monde, sont restés sur leur appétit tout au long du match. Avec un score de 0-0 après le premier quart, de 3-0 à l’avantage des Patriots à la mi- temps, tout était à venir. Quel joueur réussirait à se démarquer, à faire la différence, les spéculations allaient bon train. Après le troisième quart, le pointage était égal 3-3 et les défensives des deux équipes dominaient en pressant les quarts-arrière, ne leur accordant que très peu de temps pour effectuer des jeux.  Le quatrième quart fut celui des Patriots marquant d’abord un touché résultant de plusieurs jeux au sol, plusieurs attrapés spectaculaires du joueur par excellence de la partie, Julian Edelman et clôturant le tout par un placement en fin de match pavoisant la route  à une victoire de 13-3, le moins de points de l’histoire dans un match de Super Bowl.

C’en était fait de la rivalité de la jeunesse engendrée par le duo des Rams Jared Goff/Sean McVay contre l’expérience représentée par le duo Bill Belichick/Tom Brady. Ces derniers, duo entraîneur quart-arrière depuis 2002 avec les Patriots, remportaient ainsi, leur sixième titre et ce, en comptant sur les capacités incomparables de Bill Belichick pour contrer une équipe avec des stratégies déroutantes. Même son vis-à-vis, Sean McVay  instructeur- chef des Rams, a avoué après la partie, avoir été déclassé par le grand Bill. Les Bostonnais, après une victoire en Séries Mondiales pour les Red Sox, s’en donneront à cœur joie pour fêter leurs champions du Super Bowl.

Pour les puristes de la défensive, le Super Bowl LIII, c’était du bonbon.

Qu’en pensez vous?

Crédit photo:  usatoday.com