L’ancien ministre Picotte se range derrière Davie

Publicité

Articles similaires

Une seconde année de surveillance du hareng printanier aux Îles

Un programme de surveillance communautaire entreprend sa seconde année...

Lysandre Cyr Langford présente son premier livre au Salon du livre de Québec

Le mercredi 10 avril dernier, Lysandre Cyr Langford, auteure...

La pollution plastique omniprésente sur nos berges

Organisation bleue publie aujourd'hui un rapport qui fait le...

L’ancien ministre de l’Agriculture et du Développement régional, Yvon Picotte, se range derrière Chantier Davie Canada. Il demande au gouvernement Legault de « corriger une erreur du passé » et d’octroyer au chantier maritime de Lévis la construction du nouveau navire CTMA Vacancier pour la desserte maritime des Îles-de-la-Madeleine.

« Les enjeux sont de taille, car les retombées économiques de ce contrat avoisinent le demi-milliard et plus de 1000 emplois directs et indirects dans plus de 13 régions administratives », avance-t-il.

« Voilà une occasion pour le gouvernement de corriger une carence importante de la Stratégie maritime du Québec de ses prédécesseurs en incorporant une véritable politique québécoise de construction navale », ajoute-t-il.

2320c9a9-cfd1-4aa8-b05d-ef53964a6c47_JDX-NO-RATIO_WEB
François Bonnardel / Min. des Transports / PHOTO AGENCE QMI, SIMON CLARK

Ce dernier estime qu’en juin, après avoir complété l’analyse du dossier, le ministre des Transports, François Bonnardel, devrait faire confiance à Davie pour la construction du navire. Il indique que cette décision enverrait un message « fort » à travers l’industrie.

F.-A.-Gauthier

M. Picotte, qui a également été président de l’Action démocratique du Québec (2004-2006), espère ne pas revivre une saga comme celle du F.-A.-Gauthier. Ce bateau, bâti en Italie au coût de 175 millions $, qui assurait la liaison entre Matane et la Côte-Nord, a connu plusieurs problèmes mécaniques.

« Les circonstances ayant mené à l’octroi de ce contrat demeurent à ce jour un mystère, mais on doit à tout prix éviter de répéter des erreurs que l’économie de nos régions du Québec ne peut plus se permettre », dit-il.

« N’allons pas financer des emplois payants à l’étranger au détriment de l’enrichissement de nos régions », poursuit-il.

Celui qui a été ministre (1990-1994) sous le règne de Robert Bourassa donne aussi comme arguments le fait qu’il s’agit d’un navire financé « à plus de 90 % par les contribuables » et que ce dernier sera majoritairement utilisé par les Québécois à des fins de tourisme. « Il n’a pas de raison de donner le contrat ailleurs qu’au Québec », note-t-il.

Annulation

Rappelons que le 17 janvier dernier, le ministre Bonnardel a annulé le décret concluant un contrat de service de gré à gré du gouvernement avec Navigation Madeleine, l’organisation responsable du CTMA Vacancier.

Cette décision a mis un terme pour le moment à l’appel d’offres international pour le remplacement du navire de croisière, le CTMA Vacancier.

Il affirmait alors que le modèle d’affaires proposé par le gouvernement libéral n’avait pas fait l’objet d’études suffisantes.

Depuis des mois, Davie et l’Association des fournisseurs font campagne pour obtenir la construction du CTMA Vacancier.