Protéger davantage les baleines noires : les pêcheries et les croisières épargnées

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Le durcissement des mesures de protection des baleines noires ne devrait pas nuire à l’industrie des pêches ni à celle des croisières.

La pêche au homard et au crabe des neiges est déjà terminée dans la majorité des zones. De leur côté, les bateaux de pêche à la crevette, au turbot ou au flétan qui sont toujours en mer circulent déjà à une vitesse de dix nœuds et moins dans le golfe du Saint-Laurent. À Gaspé, l’industrie des croisières s’attend à payer le prix de ces mesures de protection. À partir du moment où on élargit la zone, donc entre deux et trois heures de navigation, à une vitesse réduite de dix nœuds, on parle donc d’une augmentation du temps nécessaire, dit le chef d’Escale Gaspésie, Stéphane Ste-Croix. C’est là où, assurément, [il y aura] des retards et potentiellement des annulations pour le segment international dans les prochaines semaines. Par contre, l’Association des croisières du Saint-Laurent estime que ces nouvelles règles ne risquent pas d’entraîner d’annulations supplémentaires, si l’on excepte l’escale du CTMA Vacancier qui a déjà annulé, la semaine dernière, son arrêt à Gaspé. Ça peut correspondre à un ralentissement des navires de croisière, disons entre une à deux heures, estime le directeur général de l’Association, René Trépanier. Donc, c’est quelque chose qui est encore gérable.