Ottawa crée un groupe de travail sur le phoque de l’Atlantique

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Ottawa a annoncé mercredi la création d’un groupe de travail sur la science du phoque de l’Atlantique.

Le ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Jonathan Wilkinson, affirme avoir entendu les pêcheurs qui s’inquiètent des conséquences de la prédation par les phoques sur les populations de poissons qu’ils pêchent.

Par communiqué, Ottawa explique que le groupe de travail sera chargé :

  1. de formuler des commentaires sur les priorités du programme du MPO de recherche scientifique sur le phoque de l’Atlantique,
  2. d’examiner l’application des progrès technologiques à la recherche sur le phoque,
  3. d’évaluer les façons possibles d’accroître la participation de l’industrie de la pêche aux projets de recherche scientifique sur le phoque,
  4. de fournir des conseils sur la façon dont le MPO pourrait mieux communiquer ses conclusions scientifiques à l’industrie de la pêche.

Le groupe sera coprésidé par un représentant officiel du Ministère et par Glenn Blackwood, vice-président de l’Université Memorial pour l’Institut des pêches et de la mer. Il sera également composé de six à dix membres de l’industrie de la pêche et de divers groupes d’intervenants.

Les scientifiques estiment que la population de phoques du Groenland est passée de deux millions dans les années 1970 à plus de sept millions et demi aujourd’hui, sans compter les phoques gris qui ont été déterminés comme facteur principal de mortalité de la morue du sud du golfe du Saint-Laurent.

LA UNE : Les pêcheurs s’inquiètent de la prédation par les phoques sur les populations de poissons. PHOTO : ASSOCIATED PRESS

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