Elle parcourt 20 000 kilomètres en mer en bateau-stop

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Trois bateaux différents, 20 000 kilomètres parcourus, neuf mois sur l’eau… Voilà en quelques chiffres l’essentiel de l’épopée maritime qui a conduit la Madelinienne Nathalie Deraspe à effleurer une quinzaine de pays et de territoires.

Rien pourtant ne laissait croire que Nathalie Deraspe pourrait passer 280 jours en mer. La professionnelle des communications, maintenant semi-retraitée, résumait son expérience en mer à quelques passages occasionnels ici et là sur des embarcations à moteur.

« C’était un vieux rêve d’adolescente qui a refait surface, mais je n’avais pas les moyens d’acheter un bateau ni l’expérience. J’avais envie de naviguer et d’apprendre sur le vif. » – Nathalie Deraspe

Grâce au site de bateau-stop Vogavecmoi, qui met en relation des propriétaires de bateau et des aventuriers qui souhaitent partager leur embarcation, l’appel de la mer obtiendra finalement gain de cause.

C’est donc le 25 août 2017 que le coup d’envoi à son périple sera donné. Le départ s’effectuera au bord de la mer Méditerranée, en Camargue, en France.

Soif de liberté
Avant son départ, la journaliste et photographe portait plusieurs chapeaux et assumait un éventail de responsabilités. Ses divers engagements lui auront finalement imposé un rythme de travail effréné, la condamnant à une vie sédentaire.

« Dans la vie, il ne faut pas attendre la retraite. Parfois, le moment arrive et il faut plonger. » – Nathalie Deraspe

En mer, les rencontres s’enchainent. Certaines sont plus marquantes que d’autres, comme celles avec les capitaines du Igavik, du Provence et du Éléis.

La femme de lettres en profite pour tenir un journal de bord. C’est d’ailleurs dans celui-ci qu’elle relate, de péripétie en péripétie, son aventure. Son aboutissement est un ouvrage intitulé La fille à bord, paru cette semaine.

Entre temps, elle découvre la splendeur des Canaries, du Maroc, du Golfe du Lion et des côtes espagnoles, puis côtoie les aléas des aventures en mer.

« J’ai eu le bonheur de traverser le détroit de Gibraltar. C’est moi qui étais à la barre du bateau pendant 6 heures! » – Nathalie Deraspe

La première nuit, j’ai passé une nuit blanche. J’ai pensé tout de suite à tous ces migrants. On naviguait en plein cimetière. Ça m’a beaucoup remuée, se souvient-elle. Une expérience très éprouvante, dit la mère de famille, mais qui lui a permis de gagner ses galons.

PAR : Hadi Hassin

LA UNE : Nathalie Deraspe, auteure du livre La fille à bord.
Source : MSN