« Une scène apocalyptique » vécue par un Madelinot

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Les Madelinots sont habitués aux forts vents, mais la tempête Dorian a fait vivre des émotions fortes à bon nombre d’entre eux, dont Alfred Arseneau, témoin d’une « scène apocalyptique » alors que l’un de ses chalets a été complètement soufflé par les vents.

Samedi après-midi, le vent s’est levé tranquillement. On s’était préparés un peu pour la tempête Dorian qui s’en venait. On est habitués, aux Îles, de se faire éventer pas mal, raconte le Madelinot. Des tempêtes d’automne, on en vit souvent [mais] tôt en saison, comme ça, c’est beaucoup plus rare, a-t-il dit.  L’homme est propriétaire de trois chalets qu’il offre en location. Question de s’assurer de la sécurité des lieux avant que la tempête arrive, il est allé les visiter en début de soirée. À ce moment-là, les vagues et le vent étaient impressionnants, mais ce n’était pas du jamais vu, selon lui. Plus tard en soirée, vers minuit, alors que les conditions météorologiques continuaient de se dégrader, il est retourné à l’un de ses chalets pour y évacuer les deux personnes qui y restaient. Quand je suis arrivé, les pompiers étaient sur place, les policiers aussi. Le chemin était complètement inondé. Il y avait au moins trois pieds d’eau à la grandeur du chemin, a raconté M. Arseneau. Les vents extrêmement violents rendaient les routes impraticables. Par la suite, il a constaté avec stupeur que l’un de ses chalets avait été complètement soufflé par le vent. C’était comme une scène apocalyptique, a-t-il décrit. : les cabanons, les galeries. Tout avait pris le large.","text":"Les choses soufflaient au vent: les cabanons, les galeries. Tout avait pris le large."}}">Les choses soufflaient au vent : les cabanons, les galeries. Tout avait pris le large. Tout a été déplacé. Ça a été beaucoup plus gros que tout ce que j’ai vu dans le passé, puis on est quand même habitués de vivre des tempêtes assez fortes, a-t-il dit.

LA UNE : Le chalet a été soufflé sur une centaine de mètres avant de se retrouver dans l’eau. PHOTO : FACEBOOK/ALFRED.ARSENEAU