Baleine noire : patrouille et nouveaux cordages pour les homardiers de la Gaspésie

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Les pêcheurs de homard de la Gaspésie se préparent en vue des nouvelles mesures qui seront bientôt imposées par les États-Unis pour protéger les mammifères marins, dont la baleine noire de l’Atlantique.

Même si la baleine franche de l’Atlantique, communément appelée baleine noire, ne semble pas fréquenter les eaux peu profondes des zones côtières où pêchent les homardiers gaspésiens, ces derniers réfléchissent tout de même aux solutions qui permettraient d’éviter que leur pêcherie soit compromise par un incident avec une baleine. De nouveaux cordages et des patrouilles maritimes sont les idées qu’explorent actuellement le Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie qui rassemble plus de 160 homardiers gaspésiens. Surtout qu’à compter de 2022, les règles changeront aux États-Unis, principal marché d’exportation du homard gaspésien. Tous les pays qui voudront exporter du poisson ou des fruits de mer aux États-Unis devront alors prouver que leurs mesures de conservations sont comparables aux règles américaines. Ça va toucher directement le portefeuille des pêcheurs, prévient le président de l’Alliance des pêcheurs professionnels du Québec, O’Neil Cloutier. «Le risque est que les groupes environnementaux américains mettent tellement de pression que le marché américain serait fermé aux produits sauvages exploités avec l’aide de casiers. On parle de pêche au crabe, de pêche au homard».

LA UNE : Des baleines noires de l’Atlantique Nord (Eubalaena glacialis). PHOTO : PÊCHES ET OCÉANS CANADA/JOLINNE SURRETTE