Il reste moins d’un an au gouvernement du Québec pour parvenir à l’atteinte de ses objectifs de protection du territoire naturel.
En vertu des engagements internationaux pris dans le cadre du Protocole de Nagoya, adopté en 2010, le Québec doit protéger au moins 17 % de son territoire naturel terrestre et 10 % de ses milieux marins, et ce, d’ici la fin de 2020. Or, 10,68 % des milieux terrestres sont actuellement protégés, ainsi qu’à peine 1,35 % des milieux marins (1,9 % en incluant le secteur du golfe nommé Banc des Américains). Pour tenter de respecter les engagements du Québec, le gouvernement Legault a déposé en novembre un projet de loi qui doit permettre d’accélérer les choses au cours des prochains mois. Québec et Ottawa sont aussi à pied d’oeuvre afin d’ajouter potentiellement plus de 5000 km2 de zones protégées dans l’estuaire du Saint-Laurent dès cette année, notamment pour protéger l’habitat de cétacés menacés. Un autre projet d’aire marine est envisagé autour des îles de la Madeleine, mais sans échéancier précis.
LA UNE : Photo: Alexandre Shields Le Devoir Québec et Ottawa sont à pied d’oeuvre afin d’ajouter potentiellement plus de 5000 km2 de zones protégées dans l’estuaire du Saint-Laurent dès cette année, notamment pour protéger l’habitat de cétacés menacés.