L’Agence spatiale canadienne se penche sur la protection des baleines noires

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L’Agence spatiale canadienne veut vérifier si l’utilisation de données satellitaires pourrait aider à prévoir le comportement et les mouvements des baleines noires dans le golfe du Saint-Laurent.

L’Agence spatiale du Canada a publié, en mai, un avis aux entreprises afin de les informer de ses intentions de financer une recherche. Un montant de 5,4 millions de dollars a été réservé pour un appel d’offres qui pourrait être publié au cours des prochains mois. L’Agence spatiale envisage de signer des contrats de recherche et développement de trois ans, indique le porte-parole de l’Agence spatiale canadienne, Steve Iris. L’appel vise le secteur industriel. «On veut appeler l’industrie à créer des consortiums avec le milieu académique et le milieu de la recherche pour justement exploiter à fond les données satellitaires pendant une certaine période de temps », indique M. Iris. «Il y a plein de nouveaux outils d’exploitation de données, on peut penser à l’intelligence artificielle.» – Steve Iris, chef intérimaire application et utilisation en observation de la terre à l’Agence spatiale canadienne. Pêches et Océans Canada et Transports Canada, partenaires du projet, seront appelées à utiliser les technologies et applications qui pourraient être développées dans le cadre de la recherche. «Nos partenaires nous ont aidés à établir les besoins et seront présents tout au long de la démarche, y compris dans l’évaluation des propositions,» spécifie le gestionnaire de l’Agence spatiale. En ce moment, la surveillance des baleines noires s’effectue par avion et par l’écoute des fonds marins à l’aide d’hydrophones. La détection en temps réel reste un enjeu pour protéger l’espèce. Les données satellitaires pourraient offrir une vue sur l’ensemble du golfe. «L’autre avantage du satellite, relève Steve Iris, c’est comme il passe régulièrement au-dessus du même site, on peut avoir des suivis réguliers, ce qui est un peu moins le cas avec des avions. Des avions, ça coûte quand même assez cher à opérer, la température n’est pas toujours idéale pour avoir des vols.»

LA UNE : Une baleine noire termine un plongeon. PHOTO : ASSOCIATED PRESS / STEPHAN SAVOIA