Une majorité de résidents opposés à l’agrandissement de la bulle atlantique

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Selon un sondage mené par l’agence Narrative Research, plus de la moitié des résidents des provinces atlantiques (53 %) seraient opposés à l’ouverture de la bulle atlantique au reste du Canada.

Pour arriver à cette conclusion, on a demandé aux résidents s’ils étaient en faveur ou opposés à l’ouverture de toutes les frontières provinciales et territoriales du Canada au cours du mois prochain, sans obligation de quarantaines pour les voyageurs canadiens.

Parmi les résultats obtenus, un tiers (32 %) des personnes sondées pour l’ensemble du Canada sont favorable au libre déplacement des résidents au pays, tandis que 29 % se disent plutôt favorables à cette idée.

En revanche, quatre résidents canadiens sur dix (39 %) expriment un certain degré d’opposition.

L’Ontario est la province qui affiche le niveau de soutien le plus élevé à cette idée (66 %), alors que le soutien est le plus faible dans le Canada atlantique (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve-et-Labrador et Île-du-Prince-Édouard), où moins de la moitié des gens sont en faveur de lever les restrictions de voyages aux résidents externes aux provinces de l’atlantique et l’obligation de quarantaine (47 %).

Les répondants qui ont exprimé leur opposition aux voyages pancanadiens sans restrictions ont été invités à dire dans quelles conditions ils seraient favorables à l’ouverture des frontières à tous les provinces et territoires canadiens.

Deux facteurs ont un poids égal, à savoir un nombre faible constant de cas de COVID-19 dans toutes les provinces et territoires, et une période soutenue de deux semaines sans nouveaux cas de COVID-19 dans tout le pays.

Pour 4 % seulement des résidents qui s’opposent aux déplacements interprovinciaux sans restriction indiquent qu’il faudrait la disponibilité d’un vaccin pour changer d’avis.

Depuis le début du mois de juillet, les exigences d’isolement pendant 14 jours ne s’appliquent pas pour les résidents du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre-Neuve-et-Labrador qui désirent traverser une frontière provinciale pour se rendre dans l’une ou l’autre de ces provinces.

En août, le premier ministre démissionnaire de la Nouvelle-Écosse, Stephen McNeil, a mentionné plusieurs fois qu’il considérait l’idée de rouvrir les frontières de sa province aux Canadiens hors de l’atlantique, sans toutefois qu’une décision soit prise à ce sujet.

Les résidents de l’Atlantique aussi opposés à l’ouverture de la frontière canado-américaine

Fait intéressant : malgré un taux d’opposition important (78 %), les Canadiens de l’Atlantique semblent se réchauffer tranquillement à l’idée d’ouvrir la frontière avec les États-Unis.

Le sondage réalisé auprès d’eux par le panel East Coast Voice de Narrative Research a montre que l’opposition s’élevait à 95 % au début du mois d’août, une différence de presque 20 % avec le pourcentage actuel.

Ce coup de sonde a été réalisé en ligne du 20 au 22 août 2020 auprès de 1230 Canadiens âgés de 18 ans ou plus. Comme l’échantillonnage est non probabiliste, Narrative Research ne précise pas de marge d’erreur.

LA UNE :  Un camion en route vers l’Île-du-Prince-Édouard approche un point de contrôle du coronavirus sur le pont de la Confédération le 22 mars 2020. PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / ANDREW VAUGHAN