L’épopée de cœur de Bryan Marsh

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Bryan Marsh, originaire de New Richmond, prend la mer pour vingt mois au nom d’une bonne cause. Il compte remettre 100 000 dollars pour la lutte contre les maladies cardiaques.

Il y a près de deux ans, le Gaspésien de 53 ans a eu un rappel brutal de la fragilité de la vie. Le 31 décembre 2018, Bryan Marsh est terrassé par une crise cardiaque.

Il est alors pris en charge par l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ). Durant sa convalescence, il découvre les précieux soins que ces professionnels dispensent au quotidien.

La leçon est profonde pour l’homme qui ne se sentait auparavant pas concerné par ce type de maladie. Il prend conscience de l’importance du temps dont il dispose, tout en réalisant la valeur des services de santé dont il a bénéficié.

Le passionné de voile décide alors de concevoir un projet lui permettant de réaliser ses rêves, trop souvent remis à plus tard, tout en redonnant à sa façon à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.

Quelques mois plus tard, l’aventure se dessine à l’horizon : il part pour une grande traversée de l’Atlantique, en tant qu’ambassadeur de l’IUCPQInstitut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.

L’homme affrontera l’immensité de l’océan : cap d’abord vers les Antilles, puis l’archipel espagnol des Canaries, suivi des îles du Cap-Vert au large de la côte africaine, et retour par les Bermudes. À vol d’oiseau, plus de 20 000 kilomètres de vagues et d’embruns l’attendent pour les deux prochaines années.

Pourtant, Bryan Marsh n’aura pas eu besoin d’aller bien loin pour redonner au suivant : à peine rendu à Rimouski, au bout de deux jours de navigation, il a amassé 90 des 100 000 dollars qu’il compte récolter pour la Fondation de l’IUCPQ.

Mais la mer attend toujours l’homme, qui se dirige vers Rivière-au-Renard lundi, à la faveur du vent.

LA UNE : Le navigateur Bryan Marsh est venu porter son fils à l’Institut maritime du Québec à Rimouski avant de prendre la mer. PHOTO : RADIO-CANADA / SIMON TURCOTTE