Quand les bélugas se contaminent en mangeant

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Le béluga, la seule espèce de baleine qui vit à l’année dans le Saint-Laurent, serait plus touché par les contaminants présents dans le fleuve que les autres mammifères marins qui vivent dans l’estuaire.

Selon le chercheur postdoctoral en toxicologie environnementale Antoine Simond, le béluga serait notamment quatre fois plus contaminé que le petit rorqual. Dans le cadre de ses recherches à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), M.Simon s’est intéressé aux polluants organiques persistants (POP) présents dans le Saint-Laurent, notamment les retardateurs de flammes.

«Parmi les retardateurs de flamme, on entend beaucoup parler d’un composé, le PBDE. Il s’agit d’une famille de composés qu’on ajoute a des produits de consommation, qu’on utilise pour rembourrer les divans par exemple, mais aussi pour les appareils électroniques, comme les électroménagers et les ordinateurs,» précise Antoine Simond. Ces retardateurs de flamme sont ajoutés dans certains produits pour éviter qu’ils prennent en feu ou retarder leur embrasement, afin de diminuer les impacts d’un possible incendie.

Même si ces contaminants sont interdits depuis environ une vingtaine d’années, ils continuent d’avoir des impacts sur l’environnement, en se retrouvant dans les champs d’épuration et les sites d’enfouissement.

LA UNE : Les bélugas forment des réseaux sociaux au-delà des liens familiaux. PHOTO : NOAA/LISA BARRY