On peut couler un bateau, mais jamais la solidarité…

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Par Paul Thériault

Il y a quelques jours au petit matin j’ai assisté impuissant au naufrage du bateau d’excursions touristiques de Michel un québécois résident en République dominicaine depuis une dizaine d’années. Une forte pluie tropicale combinée à certains problèmes techniques a fait en sorte que son bateau s’est retrouvé au fond de l’eau. Heureusement pas de mort ni de blessé que des dommages matériels. Comme il s’agit du gagne-pain de sa famille et de son équipage, il a fallu faire vite pour tenter de sauver le bateau et de le remettre en marche le plus tôt possible.

À l’instar du naufrage du Simon-Julie au quai de Grande-Entrée le printemps dernier, un élan de solidarité s’est rapidement créé et avec l’aide de quelques pécheurs et un tracteur, le bateau fut remorqué sur le rivage en quelques heures.

 

En cette période économique très difficile, particulièrement dans le sud où les programmes d’aide financière aux entreprises et aux individus sont inexistants, le bateau n’était plus assuré. J’ai donc organisé une campagne de sociofinancement dans les heures qui ont suivi pour leur venir en aide, ce qui m’a permis de ramasser plus de 800$ CAN (35000 pesos dominicains). Cet argent aura permis  en moins de 72 heures de remettre le bateau en marche et d’assurer la reprise des activités de l’entreprise, grâce a votre solidarité et au travail bénévole entre autres de Guy un québécois en vacance ici qui a beaucoup plus d’habilité manuel que votre chroniqueur.

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Voilà une petite histoire qui se termine bien, ce qui est plutôt rare ces temps-ci. Une belle preuve que la solidarité peut souvent faire une différence positive dans la vie des gens. Il faut toujours se rappeler que l’individualisme nourrit la peur alors que la solidarité nourrit l’espoir.

Merci à ceux et celles qui ont donné généreusement à des gens qu’ils ne connaissent pas et qu’ils n’auront probablement jamais l’occasion de connaitre, je vous en suis grandement reconnaissant. Muchas gracias a la proxima.