Un organisme pour soutenir les personnes vivant avec un handicap voit le jour aux Îles

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Un nouvel organisme, le Phare des Îles, a tenu sa première assemblée générale annuelle, mardi. Le Phare des Îles aura pour mission de voir à l’hébergement de jeunes adultes vivant avec diverses limitations intellectuelles ou physiques.

Environ 60 personnes ont assisté à cette première assemblée, qui se tenait en partie par téléconférence et en public, avec distanciation physique.

Dans les prochaines années, Le Phare des Îles veillera à acquérir et à gérer des logements supervisés à prix modiques.

Le Phare vise une clientèle âgée de 18 ou 21 ans avec des limitations fonctionnelles physiques ou intellectuelles, mais suffisamment autonome pour vivre en appartement avec divers degrés de supervision. Il s’agit d’une clientèle à faible revenu référée par le CISSS des Îles.

L’organisme entend aussi soutenir ses futurs locataires en leur offrant des ressources et des services adaptés qui viendront pallier leurs limitations.

«Pour que nos enfants soient autonomes, qu’ils soient heureux et qu’ils puissent contribuer à notre communauté. » – Martine Martin, une des cofondatrices du Phare des Îles

La fondation de ce nouvel OBNL est l’aboutissement de plusieurs années de travail et de discussions aux Îles-de-la-Madeleine. Ce qui a commencé par deux filles, deux parents, est devenu le projet d’une communauté, c’est ce que je salue aujourd’hui ","text":"Ce qui a commencé par deux filles, deux parents, est devenu le projet d’une communauté, c’est ce que je salue aujourd’hui "}}"> Ce qui a commencé par deux filles, deux parents, est devenu le projet d’une communauté, c’est ce que je salue aujourd’hui , a commenté Mme Martin en préambule de la rencontre.

Martine Martin raconte que les balbutiements du projet remontent à 2014.

Aux Îles, 68 % des personnes handicapées vivent avec un parent ou un proche, selon une étude des besoins réalisée dans le cadre des démarches pour fonder l’organisme.

Dans l’archipel, où sévit une importante pénurie de logements, il n’y a pas d’immeubles à logements adaptés aux réalités des personnes physiquement handicapées ni d’appartements supervisés pour les jeunes adultes déficients intellectuels ou avec un diagnostic du trouble du spectre de l’autisme.

Il n’y en a pas point final. C’est soit le CHSLD ou des ressources intermédiaires qui ne correspondent pas aux besoins de certains de ces jeunes-là ","text":"Il n’y en a pas point final. C’est soit le CHSLD ou des ressources intermédiaires qui ne correspondent pas aux besoins de certains de ces jeunes-là "}}"> Il n’y en a pas point final. C’est soit le CHSLDC ou des ressources intermédiaires qui ne correspondent pas aux besoins de certains de ces jeunes-là, souligne Martine Martin.

Selon les estimations effectuées par le Phare des Îles, en 2019, plus d’une centaine de personnes âgées de 18 à 64 ans avec une limitation physique ou intellectuelle résidaient dans l’archipel.

LA UNE : Selon les estimations effectuées par le Phare des Îles, en 2019, plus d’une centaine de personnes âgées de 18 à 64ans avec une limitation physique ou intellectuelle résidaient dans l’archipel (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / MARIE-LAURE JOSSELIN