Nouvelle-Écosse : Moins de banquises dans le golfe, plus de phoques sur les rivages

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L’organisme de protection des animaux Marine Animal Response Society reçoit beaucoup plus d’appels que d’habitude à l’heure actuelle signalant la présence de phoques sur des rivages du Cap-Breton, de l’Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick.

Il y a peu de banquises dans le golfe où les phoques peuvent se reposer et c’est pourquoi les gens en aperçoivent en plus grand nombre, explique une intervenante de la Marine Animal Response Society, Danielle Pinder.

La glace ne recouvre au total que 4,2 % de la surface du golfe ces temps-ci, selon le Service canadien des glaces, alors que la moyenne se situe habituellement aux environs de 33 %.

La Marine Animal Response Society est un organisme de bienfaisance voué à la conservation des animaux marins dans les Maritimes. Elle offre son aide en la matière et enquête lorsque ces animaux sont trouvés morts.

Certains appels reçus récemment au sujet des phoques sont préoccupants, souligne Danielle Pinder. Des gens relèvent que des phoques traversent des routes ou des champs, d’autres signalent des petits qui semblent abandonnés ou blessés sur la plage.

La Marine Animal Response Society recommande aux gens qui en aperçoivent de l’appeler et de lui donner des renseignements détaillés pour qu’elle puisse déterminer si les phoques ont besoin d’aide ou s’ils ne font que se reposer.

Des phoques peuvent se trouver sur le rivage pour diverses raisons, par exemple pour la mue ou pour y laisser leur petit le temps de chercher de la nourriture en mer, explique Mme Pinder. Des femelles peuvent aussi s’installer sur le rivage pour mettre bas puisqu’elles ne peuvent le faire sur la banquise cet hiver. Ces animaux peuvent s’y installer pour plusieurs jours, voire une semaine, dit-elle.

L’organisme a déjà trouvé dans le passé des phoques sur la terre ferme à 5 km de la mer.

 

LA UNE : Un phoque en bonne santé à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse. PHOTO : MARINE ANIMAL RESPONSE SOCIETY