Des billets d’avion à rabais pour la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine

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Les déplacements interrégionaux non-essentiels ne sont pas encore recommandés, mais dès qu’ils seront possibles à nouveau, les Québécois seront nombreux à vouloir visiter leur province.

Plusieurs choisiront peut-être l’avion puisque la concurrence fait baisser le prix des billets des vols interrégionaux. Présentement, en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, la saine compétition entre les transporteurs Pascan et PAL Airlines, donne des tarifs très alléchants.

Le maire de Gaspé et premier vice-président du comité sur le transport aérien de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), Daniel Côté, voit d’un très bon œil cette nouvelle concurrence dans les régions du Québec.

«Il y a Pascan Aviation qui est déjà chez nous, qui a traversé contre vents et marées la pandémie, qui s’associe avec Air Canada. Donc on aura une forme de consortium Pascan-Air Canada d’un côté et un autre consortium PAL Airlines et WestJet de l’autre côté», a-t-il indiqué en entrevue à TVA Nouvelles, mardi.

Il est notamment possible d’avoir un vol aller-retour entre Montréal et les Îles-de-la-Madeleine pour moins de 400 $ au mois de juillet (14-21 juillet) et de partir de Gaspé et passer une longue fin de semaine en juin à Montréal pour moins de 300 $ (25-28 juin).

Le maire de la municipalité des Îles-de-la-Madeleine, Jonathan Lapierre, y voit là une excellente nouvelle pour la relance après la pandémie.

«En terme de développement, c’est extrêmement intéressant. Pour la relance des affaires, c’est intéressant aussi», a-t-il indiqué.

Cependant, plusieurs experts se questionnent sur la possibilité de ces transporteurs de maintenir des prix aussi bas pendant une longue période.

«On va vécu le pire du libre marché pendant 25-30 ans avec des monopoles. Là, on est en train de vivre le meilleur du libre marché avec une saine concurrence» a affirmé Daniel Côté.

Le maire de Gaspé croît cependant que les prix devraient être contrôlés.

«[Il faudrait] imposer des prix plancher et des prix plafond pour s’assurer que la concurrence demeure saine et pérenne», a ajouté M. Côté.

PAR KATIA LAFLAMME