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La réalité des Îles, c’est aussi le défi de la gestion de ses matières résiduelles, d’une dépendance aux énergies fossiles, d’emballages plastiques pour protéger des aléas du transport, de bâtiments traditionnels pas toujours adaptés, et bien d’autres embêtements vécus par les entreprises et les résidents. Cependant, les entreprises et organisations d’un territoire comme les Îles sont intrinsèquement résilientes et réactives aux défis que la nature apporte et sont conscientes qu’elles doivent entamer les changements de pratiques qui seront garants des prochains succès et de notre pérennité.
Les entreprises et les organisations ne baisseront pas les bras. Elles vont plutôt se relever les manches et profiter des opportunités. Ces opportunités résideront dans certaines des actions suivantes :
- La réduction de l’intensité dans l’utilisation de matières premières, c’est-à-dire valoriser et réutiliser ses matières résiduelles.
- La réduction de l’intensité dans l’utilisation d’énergie, c’est-à-dire conserver et réutiliser sa surproduction d’énergie lors d’un pic de consommation.
- La réduction de l’émission de polluants, dont les GES, c’est-à-dire diminuer sa consommation de carburant avec l’ajout d’une technologie propre pour la flotte des camions et autres véhicules.
- L’augmentation de la recyclabilité des produits, c’est-à-dire privilégier des matériaux recyclables.
- L’extension de la durée de vie des produits, c’est-à-dire caractériser ses activités, améliorer ses pratiques et augmenter ses performances.
- L’approvisionnement écoresponsable, c’est-à-dire être équitable et éthique dans ses activités.
- L’écoconception, c’est-à-dire de choisir des matériaux encapsulant du CO2, plus performants, moins polluants, produisant moins de GES.
L’adoption de pratiques écoresponsables de technologies propres n’est pas toujours simple. Elle passe d’abord par la réalisation d’un bilan, un rapport exhaustif des avenues disponibles afin de prendre une décision éclairée. Ensuite, la priorisation des interventions est nécessaire. L’efficacité énergétique, l’économie circulaire, l’approvisionnement écoresponsable, la mobilité durable, le bâtiment durable, l’analyse du cycle de vie, la gestion de l’eau, l’écoconception et la gestion des gaz à effet de serre de l’entreprise, lesquelles mettre en priorité ? Comment les appliquer ?
En soutien aux entreprises du territoire, la Chambre de commerce des Îles s’est associée avec le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes, le CERMIM, pour offrir les services d’une agente du Fonds Écoleader ainsi que la diversité de moyens disponibles, au bénéfice de l’entreprise, pour l’aider à développer une vision économique durable.
Au cours de la vie d’une entreprise ou d’une organisation, c’est une panoplie de portes qui s’ouvrent et qui se ferment selon les décisions que l’on prend. La gestion durable est une de ces portes qui s’ouvre, amenant une vision renouvelée de notre économie. C’est une opportunité à saisir.
PAR Sony Cormier, Directeur général et Dominique Viens, Agente du Fonds Écoleader – Chambre de commerce des Îles © Magazine LES ÎLES
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