Les voyages de Jacques Cartier, ou l’enchantement qui cède le pas à la désillusion

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Loin d’avoir été le premier Européen à mettre le pied au Canada, Jacques Cartier a échoué à y établir une colonie viable, malgré ses trois voyages réalisés au 16e siècle. Fils d’un morutier de Saint-Malo, Cartier a été dénigré à la cour après avoir rapporté de ces expéditions des métaux banals qu’il croyait précieux, comme le raconte le professeur Claude La Charité. Malgré ces essais infructueux, on reconnaît aujourd’hui que le navigateur est à l’origine du berceau de l’Amérique française.


  Les récits de Jacques Cartier, racontés par Claude La Charité


« Le Canada n’était pas une terre vierge au moment du premier passage de Jacques Cartier. C’était un pays déjà habité depuis plusieurs milliers d’années par les Premières Nations et les Inuit. »

Plus tôt encore, vers l’an 1000, des Vikings avaient installé des campements sur l’île de Terre-Neuve.

Redorer le blason d’un souverain
Parent pauvre des expéditions coloniales à l’époque, la France a voulu combler son retard considérable par rapport à l’Espagne et au Portugal. Le roi François 1er a confié à Jacques Cartier le rôle d’y arriver par l’Atlantique.

On comprend aujourd’hui, grâce aux écrits qui lui sont attribués, qu’il a navigué en quelque sorte à vue lors de son premier voyage.

En 1534, il a nommé des caps qu’il longeait, il a baptisé l’île Brion et s’est consacré à l’exploration des îles-de-la-Madeleine. Il s’est aussi réfugié dans la baie de Gaspé pour se mettre à l’abri d’une tempête. Il y a planté une croix marquée de l’inscription « Vive le roi de France ».

Toutefois, il ignorait tout du littoral qu’il découvrait. L’existence du fleuve Saint-Laurent lui était inconnue.

 

 

 

LA UNE : Une illustration montrant le navigateur Jacques Cartier Photo : La Presse canadienne