Alors que le dépouillement des votes était terminé dans 220 bureaux sur 223, la libérale récoltait 16 332 voix contre 14 070 voix pour Guy Bernatchez, soit 2262 voix de majorité.
Elle se dit confortée par cette troisième victoire. C’est ma troisième élection et chaque fois, ma majorité a augmenté. Ça montre la confiance que la population a à mon égard
, estime-t-elle.
Les deux dossiers auxquels elle compte s’attaquer sont la réforme de l’assurance emploi et la pénurie de main-d’œuvre.
Appelée à commenter la campagne de son rival Guy Bernatchez, l’élue a dit respecter son travail.
Guy Bernatchez accepte le résultat sans amertume. Les électeurs ont choisi la continuité et on respecte ça
, commente-t-il. Il se dit quand même fier du score obtenu, même si la majorité de Mme Lebouthillier est plus forte qu’en 2019, où elle avait une avance de 637 voix.
Il souhaite prendre le temps de laisser retomber la poussière et ne s’estime pas prêt à dire qu’il se représenterait à une prochaine élection.
Résultats préliminaires dans Gaspésie—LesÎles-de-la-Madeleine
- Diane Lebouthillier (PLC) : 46 %
- Guy Bernatchez (BQ) : 39,7 %
- Jean-Pierre Pigeon (PCC) : 8,1 %
- Lisa Phung (NPD) : 3,7 %
- Christian Rioux (PPC) : 1,7 %
- Monique Leduc (Parti libre du Canada) : 0,8 %
En 2019, Diane Lebouthillier l’avait emporté de justesse sur son rival Guy Bernatchez. Elle avait obtenu 42,5 % des voix, contre 40,8 % pour le candidat du Bloc québécois.
Les libéraux et les bloquistes prévoyaient donc une lutte serrée encore cette année. Le premier ministre Justin Trudeau est d’ailleurs venu en Gaspésie cet été, avant le déclenchement des élections, pour une annonce très attendue concernant la réfection du port de Cap-aux-Meules.
Le chef bloquiste, Yves-François Blanchet, est de son côté venu à de multiples reprises dans la circonscription pour soutenir son candidat.
Pendant la campagne électorale, la députée sortante Diane Lebouthillier a été la cible de nombreuses critiques, notamment concernant la Prestation canadienne de la relance économique (PCREPrestation canadienne de la relance économique), souvent accusée d’aggraver la pénurie de main-d’œuvre. Diane Lebouthillier a aussi dû se défendre contre des allégations de favoritisme dans le processus de nomination d’un juge et expliquer le refus d’Ottawa de financer le projet de réaménagement de l’aire d’hivernage pour bateaux de Grande-Rivière.
LA UNE : Après de longues heures d’attente, la libérale Diane Lebouthillier peut crier victoire. PHOTO : RADIO-CANADA / ROXANNE LANGLOIS
