Des milliers de Portoricains réclament la reprise de l’exportation des pommes de terre de l’Île-du-Prince-Édouard vers les États-Unis dans une campagne lancée sur les réseaux sociaux appelée Papas para Puerto Rico, ou Pommes de terre pour le Porto Rico.
Ils sont encouragés à envoyer des courriels à la commissaire résidente du Porto Rico à Washington, Jennifer González Colón, et au premier ministre Justin Trudeau. Environ 3000 messages leur ont été adressés jusqu’à présent.
Le 21 novembre, l’Agence canadienne d’inspection des aliments a suspendu l’exportation des pommes de terre de la province insulaire aux voisins du Sud, après avoir décelé la présence de galle verruqueuse dans deux champs.
Cette décision du gouvernement fédéral a fait monter le prix des patates, un sujet central dans cette campagne en ligne.
Le régime alimentaire des Portoricains est fortement dépendant de la pomme de terre
, souligne Kendra Mills, directrice de marketing de l’Agence de pommes de terre de l’île, qui a aidé à mettre la campagne sur pied.
« Nous savons que ce type de perturbation du marché a un impact considérable sur le peuple portoricain. » — Une citation de Kendra Mills, directrice de marketing de l’Agence de pommes de terre de l’Î.-P.-É.
Une situation qui risque de s’envenimer
Le pays tente dorénavant de s’approvisionner autrement en pommes de terre. Brenda Massenet ne s’en cache pas : c’est un défi de taille.
La présidente de Hill Brothers, une entreprise de distribution basée à Porto Rico, dit que l’importation de patates de bonne qualité et à un prix raisonnable n’est pas chose facile.
Contrairement aux États-Unis, nous ne pouvons pas importer de pommes de terre en train
, raconte-t-elle. La situation risque de s’empirer si ce problème n’est pas résolu bientôt.
L’
ACIA) et le Service d’inspection sanitaire des animaux et des plantes des États-Unis devraient se rencontrer virtuellement plus tard cette semaine pour tenter de résoudre cette impasse qui dure depuis plus d’un mois et demi.LA UNE : Les exportations de pommes de terre de l’Île-du-Prince-Édouard aux États-Unis sont suspendues depuis le 21 novembre. PHOTO : CBC/KIRK PENNELL