Expansion pour le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes aux Îles

Publicité

Articles similaires

Une pétition pour le paiement du coût réel des déplacements médicaux

Le député péquiste des Îles-de-la-Madeleine, Joël Arseneau, parraine une...

Analyse | Un budget fédéral pour les jeunes… mais écouteront-ils?

Même s’il porte le titre Une chance équitable pour chaque...

Le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM), aux Îles-de-la-Madeleine, pourra aller de l’avant dans ses importants projets d’expansion grâce à l’aide gouvernementale d’Ottawa et de Québec, notamment.

Ottawa accorde une aide non remboursable de 1,5 million de dollars au CERMIMCentre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes. Québec accorde aussi plus d’un million de dollars.

Au total, il s’agit d’un projet de 3,4 millions de dollars.

L’organisme est actuellement locataire. L’argent lui permet d’acquérir un bâtiment situé au centre-ville de Cap-aux-Meules, près des installations portuaires. Il fera l’objet de rénovations majeures dans les prochains mois.

On avait besoin de nouveaux espaces pour répondre aux besoins de notre croissance, indique Marc-Olivier Massé, directeur associé au Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes.

Nous allons pouvoir bonifier notre offre de services pour nos partenaires industriels et institutionnels, ajoute-t-il.

Le CERMIM profitera de nouvelles installations mieux adaptées, munies de laboratoires de chimie et informatique ainsi que d’espaces d’incubation d’entreprises et de maillage.

Capture d’écran, le 2022-05-25 à 20.15.25

Massé. Les entreprises vont pouvoir occuper des bureaux le temps de développer leur projet.","text":"Nous pourrons mieux soutenir les projets de développement, mentionne M.Massé. Les entreprises vont pouvoir occuper des bureaux le temps de développer leur projet."}}">Nous pourrons mieux soutenir les projets de développement, mentionne M. Massé. Les entreprises vont pouvoir occuper des bureaux le temps de développer leur projet.

L’organisme pourra donc aller de l’avant avec la mise en place d’un carrefour insulaire d’innovation, de recherche et de développement. Ça vient nous positionner au centre de la croissance verte, explique le directeur de cet organisme qui accompagne les entreprises dans leurs projets d’innovation depuis une quinzaine d’années.

L’aide financière a été accordée par Développement économique Canada.

Capture d’écran, le 2022-05-25 à 20.15.41

Au total, l’agence a annoncé une somme de six millions de dollars, partagée auprès de huit organisations des Îles-de-la-Madeleine.

La Coopérative des pêcheurs de Cap Dauphin et Homard du Cap des Îles reçoivent chacun 1,3 million de dollars pour augmenter leur capacité de stockage et d’entreposage.

La Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, le Centre Alfred-Gallant, Solutions Distributions IM, Alcyon sel de mer et la Maison des jeunes des Îles-de-la-Madeleine profitent aussi d’investissements fédéraux.

La ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec, Pascale St-Onge, était présente aux Îles mardi pour l’officialiser.

Selon elle, ces investissements engendrent d’importantes retombées économiques pour les Îles.

millions de dollars, mais avec l’ensemble des investisseurs, dont le gouvernement du Québec, près de 15millions de dollars sont investis aux Îles","text":"DEC Canada a investi 5,8millions de dollars, mais avec l’ensemble des investisseurs, dont le gouvernement du Québec, près de 15millions de dollars sont investis aux Îles"}}">DEC Canada a investi 5,8 millions de dollars, mais avec l’ensemble des investisseurs, dont le gouvernement du Québec, près de 15 millions de dollars sont investis aux Îles, a-t-elle précisé.

Interpellée à la suite de cette annonce, la députée d’Avignon-La Mitis-Matane-Matapédia, Kristina Michaud, s’est dite satisfaite de ces investissements.

Elle a toutefois souligné les autres problèmes liés au secteur des pêches, tel le moratoire sur la pêche au poisson pélagique, comme le maquereau et le hareng, qui affecte les pêcheurs.

Elle n’a pas manqué non plus l’occasion de réclamer une réforme de l’assurance-emploi, très attendue par les travailleurs saisonniers affectés par le trou noir, cette période pendant laquelle ils se retrouvent sans salaire ou prestation.

LA UNE : L’usine-laboratoire du CERMIM. (archives) PHOTO : CERMIM

PAR Brigitte Dubé
Avec les informations de Bruno Lelièvre