Hydro consulte sur la reconstruction de la ligne entre Cap-aux-Meules et Grosse-Île

Publicité

Articles similaires

Une seconde année de surveillance du hareng printanier aux Îles

Un programme de surveillance communautaire entreprend sa seconde année...

Lysandre Cyr Langford présente son premier livre au Salon du livre de Québec

Le mercredi 10 avril dernier, Lysandre Cyr Langford, auteure...

La pollution plastique omniprésente sur nos berges

Organisation bleue publie aujourd'hui un rapport qui fait le...

Divers scénarios sont sur la table en vue du projet de reconstruction de la ligne de transport 778, qui achemine l’électricité du poste de Cap-aux-Meules vers celui de Grosse-Île, aux îles de la Madeleine.

Selon Hydro-Québec, cette ligne de 45 kilomètres construite au début des années 1980 arrive en fin de vie utile.

La porte-parole d’Hydro-Québec Laurie Sabourin, assure que le projet est bien accueilli par les résidents.

Une trentaine de Madelinots ont pu en discuter lors d’une rencontre d’information qui s’est tenue mardi.

Les participants ont exprimé leurs préoccupations envers les enjeux environnementaux comme l’érosion des berges et les milieux sensibles qui sont sur le tracé.

Sous la terre?

Les citoyens ont manifesté leur préférence pour la construction d’une ligne enfouie plutôt qu’aérienne.

Capture d’écran, le 2022-06-09 à 09.08.14

Selon le chef de projet, François Larouche, l’enfouissement de la ligne serait nettement plus dispendieux, entre trois et quatre fois plus cher. C’est surtout dû à l’approvisionnement du matériel et aussi à la technique d’excavation, explique-t-il.

En cas de panne il est plus difficile de détecter l’origine du problème et la réparation comme telle demande plus de temps.

Une formule hybride, entre autres, pourrait être envisagée.

M. Larouche mentionne que plusieurs paramètres seront à considérer avant de trancher. D’ici la fin de l’année, on va revenir pour présenter certains scénarios, indique-t-il

« On cherche toujours l’équilibre entre les pôles, les pôles d’environnement, les pôles techniques, l’acceptabilité sociale et le niveau économique également. » — Une citation de  François Larouche, chef de projet,

D’autres étapes

La prochaine étape, ajoute M. Larouche, c’est de rassembler des idées qu’on a accueillies cette semaine. Et puis on va aller chercher d’autres informations avec d’autres organismes. Puis, on va réfléchir à des scénarios pour être en mesure de proposer des scénarios à la fin de l’automne. On va continuer à cueillir certaines données.

Le maire des Îles, Jonathan Lapierre, confirme que la préférence des citoyens va aux poteaux enfouis, partiellement ou tout le long du trajet.

Capture d’écran, le 2022-06-09 à 09.08.27

Bien évidemment, nous, on a un penchant très favorable pour l’enfouissement des fils, mentionne-t-il. On comprend qu’il y a des contraintes, techniques et financières. Donc, on laisse Hydro-Québec faire le travail. 

Lorsqu’ils vont nous présenter le résultat de leurs analyses, on pourra affirmer notre satisfaction ou insatisfaction, tout dépendamment du type de scénario qui aura été choisi, ajoute M. Lapierre.

Le maire souhaite le meilleur projet possible pour la communauté, en tenant compte du caractère fragile des Îles, de l’importance des paysages.

Le coût du projet n’a pas encore été précisé, mais il est question de plusieurs millions.

Les travaux doivent se dérouler entre 2025 et 2027.

LA UNE : Les poteaux électriques sont très visibles, c’est pourquoi les Madelinots les préfèreraient enfouis. Ici : sur l’île de Pointe-aux-Loups. PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Brigitte Dubé