Les pneus d’hiver sont obligatoires à compter d’aujourd’hui au Québec

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À compter de ce jeudi, jusqu’au 15 mars prochain inclusivement, tous les véhicules routiers motorisés immatriculés au Québec, autres qu’un véhicule lourd, un véhicule-outil ou une machine agricole, doivent être munis de pneus d’hiver.

La Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) rappelle que cette obligation s’applique aussi aux véhicules de promenade offerts en location au Québec ainsi qu’aux cyclomoteurs et aux motocyclettes.

Le règlement prévoit toutefois quelques exceptions provisoires.

Les pneus d’hiver ne sont pas obligatoires, par exemple, lors des sept premiers jours qui suivent l’achat d’un véhicule à un commerçant de même que sur un véhicule ayant un certificat d’immatriculation temporaire jusqu’à concurrence de sept jours après la date de délivrance de ce certificat. Il en est de même pour les véhicules ayant une plaque d’immatriculation amovible, qui porte la lettre X.

Seuls les pneus munis de crampons ou ceux affichant sur le flanc un pictogramme montrant un flocon de neige dans un profil de montagne sont reconnus comme pneus d’hiver par le Code de la sécurité routière.

Les automobilistes qui roulent sans des pneus d’hiver reconnus s’exposent à une amende qui varie de 200 $ à 300 $, en plus des frais.

La SAAQ rappelle que dès que le mercure descend en dessous de 7 °C ou qu’il y a présence de glace ou de neige sur la chaussée, la gomme des pneus d’été ou quatre-saisons devient dure et peu adhérente. De plus, la structure des rainures des pneus d’été ou quatre-saisons n’est pas conçue pour retenir la neige comme celle des pneus d’hiver.

La gomme de caoutchouc des pneus d’hiver est conçue pour respecter certains critères de souplesse jusqu’à une température de 40 °C sous zéro, ce qui permet d’avoir une bien meilleure adhérence de l’automobile sur la chaussée.

LA UNE : Les automobilistes qui roulent sans des pneus d’hiver reconnus s’exposent à une amende qui varie de 200 $ à 300 $, en plus des frais. PHOTO : RADIO-CANADA / BRIGITTE MARCOUX

PAR La Presse canadienne