Érosion des berges C’est le temps d’agir, affirment la FCCQ et la CCÎM

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Devant les impacts de l’érosion des berges de plusieurs régions côtières québécoises, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et la Chambre de commerce des Îles (CCÎM) demandent la création d’un comité permanent visant la mise en œuvre de solutions concrètes dans la lutte contre ce phénomène, qui menace l’économie des régions touchées. 

Dans une résolution de leur conseil d’administration adoptée respectivement aujourd’hui et vendredi dernier, la FCCQ et la CCÎM demandent que « ce comité permanent soit doté des ressources techniques et financières nécessaires à la réalisation de son mandat et aux interventions dans les communautés ». De nombreuses régions côtières voyant en effet leurs infrastructures menacées par l’érosion des berges et les crues subites des eaux, la FCCQ et la CCÎM croient qu’il faut prévoir des investissements importants pour solidifier ou déménager certaines routes ou certaines installations.

« Il sera essentiel d’inclure la communauté d’affaires des régions touchées au sein des comités nationaux et régionaux sur la question », insiste Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ. « Les entreprises et les chambres de commerce sont bien au fait des préoccupations locales, tant du point de vue économique qu’humain. » Sony Cormier, directeur général de la CCIM ajoute : « Par leur implication, les gens d’affaires permettront que les initiatives visant à réduire l’effet de l’érosion des berges correspondent aux besoins de notre communauté. »

À la suite des événements météorologiques de décembre 2016, la FCCQ et les chambres de commerce de la MRC de Rivière-du-Loup, de la Baie-des-Chaleurs, de la MRC Rocher Percé, de la Haute-Gaspésie, de Matane, des Îles-de-la-Madeleine, de Port-Cartier, de Manicouagan, de Sept-Îles et la Chambre de commerce et de tourisme de Gaspé avaient demandé aux gouvernements du Canada et du Québec de poser des gestes concrets, à court terme, pour éviter de revivre la paralysie des zones côtières survenue à ce moment, mais aussi pour planifier des solutions durables pour la protection des infrastructures indispensables au développement économique des régions concernées.

« Alors que les experts soulignent les fortes probabilités de répétition des phénomènes météorologiques extrêmes, qui causent entre autres l’érosion des berges, nous demandons aux divers paliers de gouvernement de planifier sans attendre les sommes requises dans leurs budgets respectifs », souligne Sony Cormier. « La FCCQ réclame des actions concrètes, de concert avec les gens d’affaires et les leaders des communautés côtières concernées, devant ces impacts climatiques qui fragilisent l’économie de plusieurs régions du Québec », conclut Stéphane Forget.

Photo : Pierre Aucoin
Source : La Chambre de commerce des Îles