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Les phoques sont partout en Atlantique; des scientifiques et le MPO s’inquiètent

L’augmentation du nombre de phoques et une réduction des populations de poissons de fond du Canada atlantique jamais vue auparavant inquiètent les scientifiques.

Selon le rapport du groupe de travail sur la science des phoques de l’Atlantique, commandé par le ministère des Pêches et des Océans (MPO), la région compte la plus grande concentration de phoques gris au monde.

Cette population était presque 30 fois plus importante en 2016 que celle observée dans les années 1960.

Le nombre de phoques du Groenland a presque quadruplé entre 2019 et 1970.

Par contre, les stocks de poissons de fond du Canada atlantique sont à leur niveau le plus bas jamais observé.

Les résultats de ce rapport ont été dévoilés la semaine dernière.

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Pour l’ancien vice-président de l’Institut des pêches à l’Université Memorial et membre de l’équipe de recherche de Pêches et Océans, Glenn Blackwood, il est nécessaire de faire davantage d’études sur cette surpopulation de phoques.

Il rappelle que ces animaux sont les prédateurs naturels de ces poissons.

« La question est de savoir quel impact cela a sur les stocks de poissons. […] Ces populations de phoques ont connu des taux de consommation de poissons très élevés. » — Une citation de  Glenn Blackwood, ancien vice-président de l’Institut des pêches à l’Université Memorial

Le scientifique explique que les recherches devraient se concentrer sur les habitudes alimentaires de ces animaux.

Nous avons besoin de voir cet échantillonnage effectué sur le littoral et au large, où ces phoques sont présents tout au long de l’année, et au nord lorsqu’ils migrent vers ces endroits, précise Glenn Blackwood.

Directeur de la science des mammifères marins à Pêches et Océans, Simon Nadeau explique que la technique la plus traditionnelle pour connaître les habitudes alimentaires des phoques consiste à récolter des échantillons de leur nourriture dans leur estomac.

Il y a aussi d’autres techniques qu’on peut utiliser, comme attacher des caméras dans les phoques, et on voit ce qu’ils mangent en temps réel. Il y a aussi des analyses de tissus et d’ADN pour savoir quelles espèces sont plus consommées que d’autres, ajoute le scientifique.

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Des explications pour le phénomène

Selon Glenn Blackwood, la mortalité naturelle des poissons pourrait être attribuée aux phoques dans certaines régions, mais pas dans d’autres.

Pour Simon Nadeau, la diminution des populations de certaines espèces de poissons pourrait être aussi attribuée à d’autres espèces.

On a pu démontrer que deux tiers de la mortalité des morues est dus à d’autres poissons. Il y a beaucoup de prédateurs dans cette région. Les phoques mangent des poissons, mais d’autres poissons mangent aussi ces morues, précise-t-il.

Le scientifique explique également que le réchauffement des eaux pourrait aussi collaborer à la migration de certaines espèces et au changement de leurs habitudes alimentaires.

« Avec les changements climatiques, il y a des changements dans la chaîne alimentaire, la température de l’eau, et il y a des endroits où il y a moins d’oxygène pour les espèces marines. Ces changements vont provoquer des modifications dans les populations, notamment celles des poissons et, par conséquent, celles des phoques. » — Une citation de  Simon Nadeau, directeur de la science des mammifères marins à Pêches et Océans

Il cite l’exemple des phoques du Groenland, qui dépendent de la présence des glaces pour se reproduire.

La réduction de la quantité de glace dans certaines zones de l’Atlantique force cette espèce à migrer vers des endroits où les eaux sont plus froides, vers le nord de la région.

Ça change aussi leur régime alimentaire. C’est pour cela que c’est important d’observer ce qui se passe, souligne Simon Nadeau.

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Les changements climatiques pourraient aussi entraîner une variation de la taille des populations marines dans certaines régions, selon lui.

Si ça demande beaucoup d’énergie pour rechercher une proie qui est de moins en moins abondante dans un certain endroit, ça n’en vaut pas la peine. Donc à ce moment-là leur régime alimentaire va changer, ajoute-t-il.

Depuis que la chasse au phoque a été réglementée, il y a 20 ans, les populations de phoques gris et du phoque du Groenland ont augmenté considérablement, rappelle Simon Nadeau.

Lors d’une conférence de presse à Terre-Neuve le 12 mai, la ministre des Pêches et des Océans, Joyce Murray, s’est engagée pour sa part à suivre les recommandations du rapport et à étudier ce déséquilibre entre ces populations marines.

Le rapport indique clairement qu’il y a des éléments sur lesquels nous devons travailler davantage. […] Notre gouvernement appuie chaque décision sur les meilleures données scientifiques disponibles, indique la ministre dans une déclaration écrite envoyée à Radio-Canada.

Pêche et Océans prévoit d’organiser un sommet sur les phoques cet automne afin de trouver des pistes de solution à ce problème.

LA UNE : Le nombre de phoques du Groenland a presque quadruplé entre 2019 et 1970. (Archives) PHOTO : MAXIME DESCOTEAUX

PAR Gabrielle Drumond

Du crabe s’accumule dans des camions de livraison et pourrait y rester, faute d’acheteurs

La saison du crabe des neiges s’essouffle déjà dans la Péninsule acadienne, au Nouveau-Brunswick. Les usines de transformation peinent à écouler leurs cargaisons de crabe cuit. En mer, les pêcheurs n’obtiennent pas les résultats escomptés dans leurs casiers. Portrait d’une situation chaotique.

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Plusieurs camions réfrigérés remplis de crabe cuit étaient stationnés près de l’usine McGraw Seafood de Tracadie mercredi. Ces cargaisons du prisé crustacé attendent de prendre la route et d’être distribuées aux États-Unis. Cependant, à voir la faible demande des consommateurs cette saison, elles pourraient y rester encore un bout de temps.

Gilles Thériault, président de l’Association des transformateurs de crabe du Nouveau-Brunswick, explique que le marché est assez difficile, particulièrement du côté des Américains.

« Le crabe s’écoule au compte-gouttes sur le marché. » — Une citation de  Gilles Thériault, président de l’Association des transformateurs de crabe du Nouveau-Brunswick

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L’année dernière, l’industrie vendait le crustacé au fur et à mesure qu’il était pêché et transformé. Ce printemps, les acheteurs des États-Unis ne semblent pas pressés de faire des affaires avec les transformateurs du nord-est du Nouveau-Brunswick.

Gilles Thériault a constaté que les Américains ont encore en réserve du crabe de la Russie. De plus, le prix a découragé les amateurs. Ces deux éléments font en sorte que des camions de réfrigération demeurent immobilisés.

ans. On sait qu’on va vendre notre produit, mais à quel prix? On ne connaît pas encore le plancher où les Américains vont acheter. Il y a aussi l’inflation. Il y a une limite à ce que les gens sont prêts à payer","text":"Nous avons de grandes quantités en stock. C’était imprévu. Certains disent qu’on n’a pas vu ça depuis 25ans. On sait qu’on va vendre notre produit, mais à quel prix? On ne connaît pas encore le plancher où les Américains vont acheter. Il y a aussi l’inflation. Il y a une limite à ce que les gens sont prêts à payer"}}">Nous avons de grandes quantités en stock. C’était imprévu. Certains disent qu’on n’a pas vu ça depuis 25 ans. On sait qu’on va vendre notre produit, mais à quel prix? On ne connaît pas encore le plancher où les Américains vont acheter. Il y a aussi l’inflation. Il y a une limite à ce que les gens sont prêts à payer, explique Gilles Thériault.

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Cela a un impact direct sur le crabe acheté aux pêcheurs. Le quota avait grimpé de 40 % avec un prix de départ de plus de 8 $ la livre. Mais les choses ont rapidement changé. Les baleines noires sont arrivées plus tôt dans les zones de pêche, ce qui a rendu la tâche plus difficile aux pêcheurs.

Gilles Thériault ne serait pas surpris que des entreprises de pêche n’arrivent pas à capturer la totalité de leurs quotas.

$ la livre en attendant de voir où ça va finir, ce plancher. On pourra ensuite ajuster les prix à la fin de l’année en conséquence du marché. C’est un peu ce qui se passe ","text":"On a discuté avec certains pêcheurs. On leur a dit qu’on avait l’option de donner une avance de 6$ la livre en attendant de voir où ça va finir, ce plancher. On pourra ensuite ajuster les prix à la fin de l’année en conséquence du marché. C’est un peu ce qui se passe "}}">On a discuté avec certains pêcheurs. On leur a dit qu’on avait l’option de donner une avance de 6 $ la livre en attendant de voir où ça va finir, ce plancher. On pourra ensuite ajuster les prix à la fin de l’année en conséquence du marché. C’est un peu ce qui se passe , affirme le président de l’Association des transformateurs de crabe du Nouveau-Brunswick.

Des préoccupations chez les pêcheurs

Paul Robichaud, conseiller aux pêches de la Fédération régionale acadienne des pêcheurs professionnels (FRAPP), confirme que la saison de la pêche au crabe des neiges n’atteint pas les objectifs.

Après cinq semaines de pêche ce printemps, 65 % du quota a été débarqué aux quais, contre 81 % pour la même période en 2021.

Le crabe est présent, mais il n’est pas au rendez-vous dans les casiers, a-t-il fait remarquer.

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Le problème, c’est que le crabe des neiges est en période de reproduction et ne se nourrit pas. Donc, il ne va pas dans les casiers.

Enfin, le crabe mou, sans carapace et qui n’a aucune valeur commerciale, est sur le point de prendre le dessus.

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Nous sommes très préoccupés par l’idée que les pêcheurs n’atteignent pas leurs quotas cette année. On est réalistes. Les pêcheurs en ont vu d’autres. Peut-être verra-t-on du crabe dans les deux dernières semaines en juin , espère Paul Robichaud.

Et il y a les baleines

La fermeture de plusieurs zones de pêche dans le sud du golfe du Saint-Laurent en raison de l’arrivée hâtive des baleines noires a aussi compliqué les choses, dit-il. Le porte-parole de la Fédération régionale acadienne des pêcheurs professionnels soutient que 34 baleines noires ont été repérées, ce qui entraîne la fermeture de plusieurs zones de pêche.

2018, c'est toujours une surprise de voir de grandes zones de pêche éliminées par leur présence. Et elles arrivent de plus en plus tôt","text":"Nous sommes en faveur de la protection des baleines noires, mais quand elles ont quitté un territoire, on devrait pouvoir le rouvrir aux pêcheurs. Même si on le sait depuis2018, c'est toujours une surprise de voir de grandes zones de pêche éliminées par leur présence. Et elles arrivent de plus en plus tôt"}}">Nous sommes en faveur de la protection des baleines noires, mais quand elles ont quitté un territoire, on devrait pouvoir le rouvrir aux pêcheurs. Même si on le sait depuis 2018, c’est toujours une surprise de voir de grandes zones de pêche éliminées par leur présence. Et elles arrivent de plus en plus tôt, relate Paul Robichaud.

Cette année, des pêcheurs utilisent la nouvelle technologie des casiers sur demande. Celle-ci permet une pêche commerciale avec un petit nombre de casiers dans des zones fermées. Ces casiers sont sans cordage et possèdent une bouée de remontée.

Avec les informations du journaliste Mario Mercier

LA UNE : Seulement 65% du quota de crabe des neiges a été débarqué aux quais. PHOTO : RADIO-CANADA / LAURIE DUFRESNE

Un nouveau drone sous-marin pour étudier les stocks de hareng

Homarus et l’Union des pêcheurs des Maritimes ont fait l’acquisition d’un tout nouveau drone sous-marin qui permettra notamment de mieux étudier et comprendre les dynamiques des stocks de hareng.

Fin mars, le ministère des Pêches et des Océans (MPO) a décrété un moratoire sur la pêche commerciale pour le hareng de printemps du sud du golfe.

Selon le MPO, les stocks de ce poisson seraient à un niveau critique.

Sans remettre en question le bien-fondé des conclusions du MPO, les membres de l’Union des pêcheurs des Maritimes remarquent toutefois depuis quelques années des changements de comportement chez les populations de hareng.

«Le MPO a des protocoles établis depuis plusieurs décennies pour faire des évaluations des stocks de hareng au printemps et à l’automne, dit Martin Mallet, directeur général de l’UPM. Depuis quelques années, les pêcheurs nous font toutefois part de changements qu’ils ont pu observer. Par exemple, on voit les poissons frayer (pondre) dans des endroits où ils ne frayaient pas avant.»

Ce genre de phénomène a par exemple été observé au quai de Petit-Cap, près de Cap-Pelé. «Le hareng a frayé dans le quai cette année, ce n’est pas normal, dit Pierre Dupuis, directeur général d’Homarus, un organisme de recherche et développement sans but lucratif créé par l’UPM. Les frayères du hareng sont habituellement plus au large. Par exemple, il y a des rochers en avant de la Plage Aboiteau, à Cap-Pelé, où les harengs frayent habituellement.»

C’est justement pour documenter et mieux comprendre les raisons de ces changements qu’Homarus s’est récemment doté d’un drone sous-marin.

L’appareil, fabriqué par une entreprise de l’Île-du-Prince-Édouard, a été mis à l’eau à Petit-Cap mercredi afin de prendre des images des œufs pondus par les harengs sur la structure du quai.

«Avec le MPO, on a des projets où les pêcheurs vont mesurer les frayères tous les ans. C’est possible que le hareng fraye aussi à d’autres endroits qui ne sont pas comptabilisés et c’est une des raisons qu’on a fait l’acquisition de ce drone, pour aller voir s’il existe d’autres frayères importantes jusqu’ici inconnues», dit M. Dupuis.

«Les pêcheurs voient des choses qu’ils n’ont jamais vues, des changements de comportement dans les populations, comme le hareng qui est venu frayer ici au quai. On veut commencer à documenter ce genre d’événement et, éventuellement, arriver à comprendre pourquoi, savoir si c’est un changement de comportement en raison des changements du climat, par exemple», ajoute Pierre Dupuis.

Le but ultime de leurs démarches, ajoute Martin Mallet, sera de s’assurer que les populations de hareng demeurent viables et en bonne santé.

«Des rencontres sont prévues avec les scientifiques du MPO afin de voir s’il y a de petits protocoles que l’on peut développer afin de documenter ces observations-là et qu’elles soient comptabilisées dans les évaluations du fédéral. On a tout intérêt à ce que cette espèce-là redevienne abondante et je crois qu’on peut y arriver. On y est arrivé avec le homard. Il s’agit de mieux comprendre l’espèce, voir si elle s’adapte aux changements climatiques. Nous, il faudra aussi adapter notre pêche en conséquence», dit Martin Mallet.

Par Justin Dupuis
LA UNE : Un nouveau drone sous-marin permettra à Homarus de mieux comprendre les dynamiques des stocks de hareng. – Acadie Nouvelle: Justin Dupuis

Sommet sur les phoques dès l’automne

La ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Joyce Murray, a annoncé que Pêches et Océans Canada organisera un Sommet sur les phoques cet automne à St. John’s, à Terre-Neuve-et-Labrador, ce qui répond à l’une des neuf recommandations formulées par le groupe de travail sur la science des phoques de l’Atlantique.

Ce Sommet élargira la mobilisation sur les phoques de l’Atlantique et facilitera la collaboration et les discussions entre les scientifiques, les membres de l’industrie de la pêche commerciale, les groupes autochtones, les représentants des provinces et des territoires, le milieu universitaire, les intervenants, et les organisations non gouvernementales de l’environnement sur la science, le développement du marché et les approches de gestion.

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Le Sommet constitue une étape importante pour donner suite aux recommandations formulées dans un rapport soumis à Pêches et Océans Canada par le groupe de travail sur la science des phoques de l’Atlantique. Le rapport formule huit autres recommandations au Ministère concernant ses priorités en matière de recherche scientifique sur les phoques de l’Atlantique, les possibilités d’accroître la participation de l’industrie de la pêche aux projets scientifiques sur les phoques, et les moyens de mieux communiquer les résultats scientifiques à l’industrie de la pêche. Cela comprend l’ajout d’une section sur les répercussions des phoques dans les plans de reconstitution des stocks de poissons, et les plans de gestion intégrée des pêches, le cas échéant.

Si un pêcheur est intéressé à acquérir un permis de chasse au phoque à des fins commerciales, il peut obtenir un permis de Pêches et Océans Canada, et une formation pour une somme modique. Le Ministère explorera les possibilités avec les intervenants et les partenaires, y compris d’autres ministères et organismes gouvernementaux, pour développer davantage le marché des produits canadiens dérivés du phoque, et continuera de faire progresser ses recherches scientifiques sur les phoques, en s’inspirant des recommandations du groupe de travail.

Source : Pêches et Océans Canada
PHOTO : Karlheinz Eckhardt Eckhardt, Unplash

Pénurie de logements : le CISSS des Îles songe à un projet immobilier

La pénurie de logements est si importante aux Îles-de-la-Madeleine que le Centre intégré de santé et des services sociaux (CISSS) projette de mettre en marche un projet immobilier pour loger ses employés et ainsi faciliter le recrutement.

La présidente-directrice générale du Centre intégré de santé et de services sociaux des Îles affirme que l’idée est encore embryonnaire, mais qu’une réflexion en ce sens est bel et bien commencée à l’interne, avec l’aval du ministère de la Santé et des Services sociaux.

Sophie Doucet explique que cette démarche est nécessaire, car l’absence de logements est un véritable frein à l’embauche de travailleurs, dans un contexte où la main-d’œuvre est déjà difficile à trouver.

La problématique de logements aux Îles-de-la-Madeleine devient pour nous un problème de recrutement, affirme Mme Doucet. C’est une situation qui me préoccupe énormément.

« On aurait parfois la capacité d’embaucher les personnes, mais les personnes refusent un poste parce qu’elle ne trouve tout simplement pas de logement chez nous. » — Une citation de  Sophie Doucet, présidente-directrice générale du CISSS des Îles

Pour l’instant, plusieurs idées sont sur la table quant à la forme qu’un tel projet immobilier pourrait prendre.

C’est encore très embryonnaire, on est à l’étape des idées, précise Mme Doucet. Est-ce que ça pourrait être des maisons en rangée, un parc de minimaisons, est-ce que ça pourrait être un bloc avec des appartements? Toutes les possibilités sont sur la table.

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Sophie Doucet explique que les modalités de financement d’un tel projet sont aussi à l’étude.

Est-ce que le CISSS serait propriétaire, est-ce qu’on demanderait à notre fondation d’être partenaire?, questionne-t-elle. Idéalement, j’aimerais bien que ça soit un promoteur qui accepte de faire le projet. Le CISSS louerait ces logements-là. Notre métier ce n’est pas de faire de l’immobilier. Il y a beaucoup de choses auxquelles il faut réfléchir.

Si un tel projet se réalise, ce sera aux travailleurs de payer le coût du logement et non au réseau de santé madelinot.

CISSS des Îles n’est pas autorisé à offrir le logement à ses employés, contrairement à certaines régions comme le Nord-du-Québec ou la Basse-Côte-Nord, mais on veut réfléchir à une manière dont on pourrait démarrer un projet de logement pour qu’au moins les employés aient une option","text":"Le CISSS des Îles n’est pas autorisé à offrir le logement à ses employés, contrairement à certaines régions comme le Nord-du-Québec ou la Basse-Côte-Nord, mais on veut réfléchir à une manière dont on pourrait démarrer un projet de logement pour qu’au moins les employés aient une option"}}">Le CISSS des Îles n’est pas autorisé à offrir le logement à ses employés, contrairement à certaines régions comme le Nord-du-Québec ou la Basse-Côte-Nord, mais on veut réfléchir à une manière dont on pourrait démarrer un projet de logement pour qu’au moins les employés aient une option, explique Sophie Doucet.

Actuellement, le Centre intégré de santé et de services sociaux des Îles réquisitionne une cinquantaine de chambres dans des maisons privées ou des lieux d’hébergement touristique pour loger ses travailleurs et la main-d’œuvre indépendante. Cet été, ce nombre devrait grimper à 90 chambres.

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L’acquisition de l’Auberge Madeli par le Centre intégré de santé et de services sociaux des Îles rendra accessibles une trentaine de chambres aux travailleurs de la santé. L’organisation prévoyait au départ aménager une quinzaine de lofts à l’automne, mais elle a finalement lancé les travaux plus tôt que prévu pour rendre disponibles 30 chambres dès cet été en raison des importants besoins d’hébergement.

La direction du réseau de santé madelinot espère que les travaux en cours dans l’ancien hôtel seront terminés à temps pour le 1er juillet.

Un déficit en vue

Par ailleurs, tout indique que le CISSS des Îles terminera son année financière 2021-2022 avec un déficit budgétaire, une situation qui n’est pas étrangère aux défis de recrutement liés au manque de logements.

LA UNE : Pour le CISSS des Îles, le manque de logements est un frein au recrutement de main-d’œuvre (archives). PHOTO : CBC

PAR Isabelle Larose

Un photographe reproduit l’affiche du film «Les Dents de la Mer»

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Passionné par les requins, le photographe Euan Rannachan s’est enfermé dans une cage métallique et a capturé un grand requin blanc de la même manière que sur l’affiche du film « Les Dents de la Mer ». Ça donne des sueurs froides…

Fasciné depuis son enfance par les requins, Euan Rannachan exploite désormais toutes ses compétences derrière la caméra pour montrer la puissance et la majesté de ces prédateurs. Alors qu’il a déjà plongé avec des requins pendant de longues heures, le photographe n’aurait jamais imaginé revenir avec la photo de sa vie. Son récent voyage à Guadalupe Island restera gravé dans sa mémoire pour toujours. Et pour sûr… Il a pris l’extraordinaire photographie d’un requin qui remonte à la surface. Cela ne vous rappelle rien ?

Quasiment identique à l’affiche du film “Les Dents de la Mer“, la photo fait sensation. Prise alors qu’il se trouvait à un peu plus de dix mètres de profondeur – en sécurité dans une cage métallique – Rannachan a immortalisé un grand requin blanc dans une pose plutôt familière. Les fans ne pourront que constater la ressemblance frappante avec l’affiche emblématique du film. Réalisée par l’artiste Roger Kastel, elle est devenue au fil des années l’une des affiches les plus connues du cinéma. Pour le photographe, être capable de prendre le cliché qui reflète parfaitement l’image classique est un rêve devenu réalité. On vous laisse juger par vous-même :

Affiche originale

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Crédits: Jaws

La photo de Euan Rannachan

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Quand on sait à quel point “Les Dents de la Mer” est un film apprécié des amateurs de cinéma, on ne s’étonne pas de l’émoi qu’a provoqué la photo… Toute cette attention a permis à Euan Rannachan de partager sa passion avec un public beaucoup plus large. Pourtant, il ne pensait pas avoir pris LA photo :

«C’est une photo que beaucoup de mes amis qui adorent les requins, y compris moi-même, essaient de prendre depuis des années. J’avais l’impression de l’avoir, mais les choses vont tellement vite en bas que tout ce que je pouvais faire, c’était me préparer au prochain passage s’il devait y en avoir un. Ce n’est que beaucoup plus tard ce soir-là, lorsque j’ai fait marche arrière, que j’ai vu que je l’avais — et surtout que c’était au point.»

Le photographe espère sincèrement changer les a priori du public envers ces incroyables squales. Pour lui, le plus important est de les protéger et de continuer à les observer : “Je pense que ce qui m’excitera toujours, c’est à quel point ils peuvent être puissants et précis, tout en étant complètement sous contrôle. C’est incroyable de voir un animal de 1 300 kg s’approcher de sa cible, faire un mouvement de la queue, accélérer et tourner à toute vitesse comme si de rien n’était.” Alors seriez-vous partant pour une balade en eau profonde accompagné de quelques requins ?

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Crédits photos : Euan Rannachan
Source : beashark.photos

Québec appuie l’expansion de la Coopérative de Cap Dauphin

Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon, était de passage aux Îles-de-la-Madeleine lundi pour annoncer un prêt de 3,1 millions de dollars à la Coopérative des pêcheurs de Cap Dauphin.

L’aide financière permet de soutenir le projet d’expansion de l’usine de transformation de Grosse-Île dont la facture pourrait s’élever à 8,79 millions si toutes les phases sont réalisées.

Dans les derniers mois, la Coopérative a procédé à la première étape du projet de développement en construisant deux nouveaux viviers pour les homards munis d’un système d’oxygénation.

À terme, ces nouvelles installations et l’ajout d’un système de douches pour arroser les homards à l’extérieur des viviers permettront de doubler la capacité de contention des homards vivants de l’usine de transformation. Elle passera de 600 000 livres à 1,2 million de livres.

On a vécu des années records pour les prises de homard, explique la directrice générale de la Coopérative des pêcheurs de Cap Dauphin, Ruth Taker. heures avant que le homard sorte de l'usine pour sa mise en marché.","text":"Ces nouveaux bassins vont nous donner des espaces supplémentaires pour le dégorgement du homard, c'est-à-dire la période de lavage des intestins qui dure entre 48 à 72heures avant que le homard sorte de l'usine pour sa mise en marché."}}">Ces nouveaux bassins vont nous donner des espaces supplémentaires pour le dégorgement du homard, c’est-à-dire la période de lavage des intestins qui dure entre 48 à 72 heures avant que le homard sorte de l’usine pour sa mise en marché.

« On rentre plus de homards dans l’usine qu’on en sort chaque jour. » — Une citation de  Ruth Taker, directrice générale de la Coopérative des pêcheurs de Cap Dauphin

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C’est un projet d’économie sociale à portée régionale, affirme le ministre Pierre Fitzgibbon qui a visité l’usine de Grosse-Île, lundi après-midi. millions. ","text":"La pêche est une industrie importante aux îles de la Madeleine. L’an passé, il y a eu 12 millions de livres de homards pêchés aux Îles alors qu’il y a 10-15 ans il y en avait 5millions. "}}">La pêche est une industrie importante aux îles de la Madeleine. L’an passé, il y a eu 12 millions de livres de homards pêchés aux Îles alors qu’il y a 10-15 ans il y en avait 5 millions.

« Il y a une croissance des quantités de homards pêchés, donc conséquemment les infrastructures à terre doivent s’adapter. » — Une citation de  Pierre Fitzgibbon, le ministre de l’Économie et de l’Innovation

Pour l’instant, un seul de ces nouveaux bassins est en marche. Le raccordement électrique du deuxième bassin sera fait après la saison de pêche.

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Une 2e phase d’expansion conditionnelle

La mise en place d’une salle de triage automatisée et d’une chambre froide est aussi envisagée dans le but d’exporter du homard classé par poids, mais la réalisation de cette deuxième phase d’expansion est toutefois conditionnelle au prolongement de la piste de l’aéroport des Îles-de-la-Madeleine.

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Ça nous permettrait de vendre du homard classé, explique Mme Taker. On voudrait envoyer le homard à Toronto ou à Vancouver, mais actuellement on ne pas peut le faire parce que la piste d’atterrissage est trop courte pour les gros avions qui transportent de la marchandise.

Des espaces destinés à l’aménagement d’une future salle de tri automatique et d’une chambre froide ont été bâtis, mais ils sont utilisés à d’autres fins pour l’instant et n’ont pas encore d’équipements.

LA UNE : Plus de cinq millions de dollars ont déjà été décaissés pour mener à bien le projet d’expansion de 8,79 millions de dollars (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

PAR Isabelle Larose

Le député Joël Arseneau, lauréat du prix Louis-Joseph-Papineau 2022

Le député péquiste Joël Arseneau recevra le prix Louis-Joseph-Papineau 2022 décerné par le Rassemblement pour un Pays Souverain (RPS), pour «l’ensemble de son œuvre en tant que parlementaire».

 

«C’est son attitude, ses actions et ses déclarations qui inspirent le respect et la confiance, il commande une certaine autorité morale», a expliqué en entrevue vendredi le président du Rassemblement pour un Pays Souverain, Benoît Roy.

 

Le Rassemblement pour un Pays Souverain est un mouvement indépendant souverainiste qui lutte pour la réalisation de l’indépendance du Québec.

M. Arseneau occupe le poste de chef parlementaire du troisième groupe d’opposition depuis le 9 septembre 2021 et est le député des Îles-de-la-Madeleine depuis le 1er octobre 2018.

Le prix Louis-Joseph-Papineau 2022 est décerné annuellement dans le but de «reconnaître une personnalité pour son engagement envers le Québec et s’étant distinguée pour sa grande contribution dans l’avancement des causes souverainiste et patriotique».

«Par son engagement envers le Québec et ses grandes convictions nationales, M. Arseneau incarne l’idéal politique soutenu par le leader patriote avec une autorité morale et un sens de la justice et de l’équité collective indéniables et exemplaires», est-il écrit dans le communiqué du RPS émis vendredi.

Seuls les chefs intérimaires ou les chefs parlementaires peuvent être considérés en tant que potentiel impétrant.

Les honneurs seront présentés au chef parlementaire du Parti Québécois le lundi 23 mai, soit la Journée nationale des patriotes, dans le cadre de la 17e édition du Gala des Patriotes du Rassemblement pour un Pays Souverain.

L’ancien premier ministre du Québec, Bernard Landry, est le premier à avoir reçu le prix Louis-Joseph Papineau en 2005.

Le chef du Bloc québécois, Yves François-Blanchet, avait remporté le prix l’an dernier.

Rappelons que Louis-Joseph Papineau était un homme politique québécois et patriote ayant occupé les postes de président de l’Assemblée en 1815 et de chef du Parti canadien, qui est devenu le Parti patriote en 1826.

PAR AGENCE QMI
LA UNE : PHOTO D’ARCHIVES

Mérite Ovation municipale : La mise en place d’incitatifs pour le logement récompensée

La Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine, qui s’attarde depuis quelques années à la crise du logement sur son territoire, s’est illustrée dans la catégorie Développement sociocommunautaire et interculturalité pour son projet d’incitatifs pour la création de logements locatifs annuels.

Le jury a opté pour ce projet puisqu’il propose une solution à long terme à la pénurie de logements et qu’il possède un cadre rigoureux.

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On était déjà très fiers des initiatives qu’on a mises en place et de l’impact qu’elles ont dans le milieu, mais là, c’est juste venu confirmer que ce qu’on a fait avait du sens et qu’on allait dans la bonne direction, souligne la superviseure et agente de développement territorial pour la Municipalité, Marie-Christine LeBlanc.

« On a tenté de multiplier les initiatives pour toucher l’enjeu du logement sur plusieurs sphères. » — Une citation de  Marie-Christine LeBlanc, superviseure et agente de développement territorial pour la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine

Au cours des dernières années, les Îles-de-la-Madeleine sont parvenues à mettre plusieurs mesures en place dans le but de favoriser la construction de logements, notamment un crédit de taxes foncières et de services pour l’ajout d’appartements, un appel à projets thématiques qui devrait générer 100 nouvelles unités et des retombées économiques de 15 millions de dollars.

Un comité permanent sur le logement, un programme d’aide à l’hébergement des travailleurs ainsi qu’une enquête sur le logement locatif sont aussi de la liste des projets déployés aux Îles.

Mme LeBlanc est, par ailleurs, fière que le projet de création de la garderie privée non subventionnée Les Élymes ait été finaliste dans la catégorie Aménagement et environnement.

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PAR Alice Proulx
LA UNE : Le territoire des Îles-de-la-Madeleine doit composer avec une importante pénurie de logements (archives). PHOTO : RADIO-CANADA / ISABELLE LAROSE

Pour aider une baleine, il faut parfois la laisser tranquille

De nombreuses personnes nous écrivent pour nous témoigner leur inquiétude à propos du rorqual à bosse à Montréal. Nous apprécions leur sollicitude et les remercions pour leur engagement envers les baleines.

 

L’équipe du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins est elle aussi inquiète pour ce jeune rorqual. Nous espérons qu’elle reprendra rapidement le chemin vers l’aval. C’est pourquoi nous souhaitons transmettre ici les informations les plus claires et précises sur ce qui guide les actions du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins dans le traitement du cas du rorqual à bosse dans le secteur de Montréal.

Le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins, coordonné par le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM) et mandaté par Pêches et Océans Canada,  réunit plusieurs organismes ayant une expertise sur les baleines et en santé animale. Son équipe est en contact avec d’autres experts en intervention auprès de baleines et de phoques du Canada et d’ailleurs, dont Frances Gulland, du Marine Mammal Center, un important centre de réhabilitation de mammifères marins et de recherche sur le sujet.

Comment aider le rorqual?

La meilleure chose à faire pour aider ce rorqual à bosse à retourner dans son habitat naturel est de le laisser prendre cette décision par lui-même.

La baleine nage librement, elle semble en assez bonne condition physique et pourrait à tout moment repartir vers l’aval, vers l’estuaire ou le golfe du Saint-Laurent, là où se trouvent habituellement les rorquals à bosse. Aucun obstacle physique ne l’en empêche.

Afin de lui permettre de reprendre la route vers les siens, des patrouilles nautiques de la SPVM et des agents des pêches s’assurent de faire respecter une distance minimale de 100 mètres avec les plaisanciers. Cette distance, en plus d’être obligatoire, assure la sécurité des plaisanciers. Les pilotes des navires commerciaux sont également avisés de la présence de la baleine.

À l’inverse, tenter de forcer un animal d’une dizaine de tonnes à suivre un chemin contre son gré est un exercice très délicat. La présence de ce rorqual à bosse dans la portion fluviale du Saint-Laurent n’est pas le résultat d’une intervention humaine. Par contre, une intervention humaine pour tenter de le déplacer ou de le faire partir pourrait le stresser ou le désorienter davantage, voire le blesser ou le tuer. Les interventions comportent aussi des risques pour les humains.

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Le rorqual à bosse est un animal sauvage pesant quelques dizaines de tonnes. ©GREMM

De plus, les différents essais dans des situations similaires ailleurs dans le monde pour déplacer une baleine contre son gré (autant par des émissions de sons, du nourrissage, des manipulations physiques) se sont souvent soldés par un échec (voir ci-dessous). Pour ces raisons, le RQUMM et ses partenaires privilégient de «laisser la nature suivre son cours» et de poursuivre une intervention de sensibilisation auprès des usagers du Saint-Laurent, à moins d’un changement à la situation.

Quels autres cas peuvent inspirer l’équipe du Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins?

Certains cas marquants impliquant des rorquals à bosse peuvent être pris en exemple pour comprendre les décisions actuelles.

Par exemple, en mai 2007, une paire mère-veau a ainsi remonté la rivière Sacramento. Les deux baleines avaient des blessures conséquentes à une collision avec une hélice de moteur. Afin de les faire reprendre le chemin vers l’océan, des équipes ont tenté des méthodes d’effarouchement: faire résonner des signaux d’alarme, jouer des sons d’épaulards-une espèce prédatrice des rorquals à bosse- utiliser la technique «oikami» développée par des pêcheurs japonais, qui consiste à frapper sur des tubes de métal, arroser la surface de l’eau près des baleines avec des boyaux de pompier, repousser les baleines par des battues de bateaux… Aucune de ces techniques n’a eu d’effet significatif.

À cause de leurs blessures, les deux baleines ont reçu une dose d’antibiotique, une première. Au bout de 11 jours, les deux rorquals à bosse ont quitté par eux-mêmes la zone d’eau douce pour retrouver l’eau saumâtre. Les affections cutanées ont diminué d’intensité au bout de 24 heures. La paire mère-veau a ensuite repris le large, au terme d’un séjour d’environ 20 jours. L’équipe d’intervention supervisée par Frances Gulland recommande donc aux autres équipes d’intervention qui seraient en contact avec une situation similaire «de s’assurer de la protection des animaux en prévenant le dérangement par les embarcations et en diminuant les risques de collision plutôt qu’en tentant de repousser ou déplacer les animaux.»

LA UNE : Rorqual à bosse photographié à Montréal le 1er juin © Benoit de Mulder

La pensée du crabe masqué

«Les enfants c’est comme les pets, on supporte surtout les siens.» – Frédéric Dard

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