[TIRÉ DE LA JAQUETTE DU LIVRE]
Stanké, 2004, 201 pages, ISBN : 2-7604-0963-5
Je suis aussi romantique qu’un bloc de béton au bord de l’autoroute. Et je rencontre seulement des filles qui trippent sur Alexandre Jardin. Ça va mal…
Mais bon, faut garder espoir. À force de vomir sur les souliers des belles filles que je croise, à force de cruiser les téléphonistes de Vidéotron, à force de peinturer au rouleau le dos de mes conquêtes, je vais bien finir par trouver la bonne.
C’est pas que je suis terriblement malchanceux. C’est pas que je suis particulièrement méchant. C’est pas que je suis atrocement laid, non plus. Je suis juste niaiseux.
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Mattieu Simard a peur de l’inconnu, aime le poulet, ronge ses ongles et est fier des deux t de son prénom. Né en 1974, il a attendu une vingtaine d’années avant d’aller à l’université. Son baccalauréat en droit et son certificat en journalisme lui ont permis de constater qu’il n’aimait ni le droit ni le journalisme. Il s’est donc tourné vers le monde de la publicité, où il gagne sa vie à titre de rédacteur-concepteur. Dans ses temps libres, il écrit, parce qu’il aime écrire, sans doute parce qu’il n’a jamais étudié l’écriture.
