Ma vie de pirate

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L’histoire vue par Fred Pellerin fut le texte que j’ai lu aux participants cette semaine. Le thème : L’histoire. Au début, quelques interrogations dans leurs yeux, mais ensuite les pages se sont noircies. Écrire un texte sur l’histoire, une histoire inventée, un fait historique réel ou modifié, une histoire qui nous est arrivée…

Merci à tous mes participants pour le plaisir passer ensemble et leur audace dans leur texte et la lecture. Ce fut encore un beau moment.

Voici ma version de l’Histoire.

 * * *

Ma vie de pirate

Je suis assise sur un banc d’école, en fait sur le dernier banc au fond de la classe. C’est l’heure de mon cours d’histoire et j’ai du mal à me concentrer sur les paroles du professeur. J’entends de temps en temps des mots qui m’accrochent :

Classe d'école

Jacques Cartier – Champlain – Wolfe – les batailles – les naufrages.

Et hop, me voilà partie dans mon imaginaire. Je me retrouve sur le bateau de Champlain naviguant vers la conquête du Nouveau-Monde. Je suis matelot.

Je suis revenue sur mon banc d’école.

Hop, un autre mot me ramène dans mes rêves : la piraterie.

Bateau pirate

Maintenant, je navigue sur le plus grand bateau de pirate « La Perle Noire ». Je croise mon visage dans le miroir. Je suis le Capitaine du navire. Plus exactement, je suis un corsaire. Je suis mandaté par le roi de France ayant l’ordre de pirater les navires anglais, piller leur cargaison afin de ralentir leur avancée en Nouvelle-France, donnant ainsi du temps aux navires français et prendre de l’avance pour installer leur défense aux points stratégiques.

Mes matelots y mettent tout leur cœur. Leur récompense se trouve dans les cales des épaves anglaises. L’un après l’autre, on ne leur donne aucune chance.

Un jour, je reçois une dépêche envoyée par le roi de France me félicitant pour mes exploits. Grâce à moi, la marine française est en bonne position alors que celle de l’Angleterre est très affaiblie par mes hauts faits.

Ancien drapeau français

Un cri du professeur me fait sursauter et me ramène à mon banc d’école, le dernier au fond de la classe. Ce que j’entends m’horrifie.

Les Français se sont fait massacrer sur les Plaines d’Abraham et les Anglais emportent la victoire.

Ce n’est pas cette histoire-là que j’ai rêvée. Il manquait à la France le plus grand pirate qui les aurait aidés à remporter la plus importante victoire qui leur manque encore aujourd’hui.

Je ne suis pas née dans le bon siècle et mon nom n’est pas dans les livres d’histoire.

Dominique Damien

Lyse, une participante m’a donné son texte que je vous partage.

Des journées inoubliables 

Quand j’étais jeune mariée, j’aimais suivre mon mari à son camp de chasse et pêche. Mon besoin de confort était moins grand et j’aimais me retrouver quelques jours dans la nature.

Cabane

Au cours d’un été très chaud, un éclair produisit une étincelle qui mit le feu dans la forêt d’épinette. Imaginez le gros dégât que l’incendie a causé. Mais comme la nature sait bien faire les choses, des semences qui dormaient dans le sol ont pu alors prendre racine et beaucoup de plants de beaux bleuets virent le jour. J’avais alors un objectif plus grand de me rendre au camp avec mon mari malgré les mouches moires.

Un jour ensoleillé de fin juillet je décide d’aller cueillir des bleuets à pied à un kilomètre de notre chalet. En revenant avec mon plat, je croise un ours qui s’assied dans le sentier. Impossible de passer ni par la gauche, ni par la droite. Je m’arrête et l’on se regarde quelques instants. Je me décide à lui parler doucement. Je lui dis :

— Va-t’en, va-t’en.

Il me regarde et reprend lentement son chemin. J’étais soulagée, mais heureuse de raconter ce fait à mon conjoint et mon beau-frère. Ils ont ri de moi et dit que je faisais peur aux ours.

Les bois

La deuxième fois où j’ai fait une fâcheuse rencontre, ce fut à la sortie d’un sentier. Je revenais encore à notre camp. Je regarde pour prendre la route et un couguar passe devant moi. Heureusement, j’étais au volant du camion. Je raconte que j’ai vu un gros lynx, mais avec une grande queue et qui était très grand. Je retrouve une photo de couguar dans un dictionnaire et je me rends compte que j’aurais pu être dans un grand danger. Heureusement que ma cueillette était terminée. Elle aurait pris fin cette journée-là.

Depuis, je reste sagement à la maison et j’achète les bleuets au IGA. Ça suffit les animaux dans les bois.

J’ai un peu la nostalgie de ces bons moments, mais mon arthrite ne me le permet plus maintenant.

Lyse

* * *

Je vous laisse écrire vous même votre propre vision de l’histoire.

Bonne semaine à toutes et à tous.

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