Un syndicat critique l’achat de tablettes électroniques à l’école

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Le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire, Éric Pronovost, affirme que l’argent qui sert à acheter les appareils aurait dû plutôt être investi dans le personnel qui travaille directement avec les élèves.

Selon lui, les compressions ont tellement été importantes dans les dernières années que les besoins sont criants aujourd’hui en ce qui concerne le service aux élèves.

« Moi je pense qu’il y a de l’argent à prioriser ailleurs. Moi je pense qu’il y a de l’humain dans lequel il faudrait investir d’avantage plutôt que d’investir technologiquement. », affirme-t-il en rappelant que de nombreux postes ont été abolis, en plus de la réduction de nombreuses heures de services aux élèves.

«Quand on pense qu’on veut ajouter des iPad en quantité industrielle au Québec et qu’on n’engage pas plus de techniciens en informatique pour régler tout ça, ben on a une autre problématique. » – Éric Pronovost, président de la Fédération du personnel de soutien scolaire

Cette semaine, la Commission scolaire des Îles disait vouloir ajouter 65 tablettes électroniques à la centaine déjà acquises.

Le syndicat représente 200 membres à la Commission scolaire des Îles et environ un millier dans les deux commissions scolaires de la péninsule gaspésienne.


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Un texte de Jean-François Deschênes