La NASA envoie deux fois par année, le Orion P-3 au-dessus de l’Antarctique afin de mesurer et documenter les effets des changements climatiques sur ce continent. Cette opération, nommée IceBridge décolle de Ushuaia en Argentine et se dirige vers la Barrière de Larsen.
C’est cette partie, Larsen C qui avait fait parler d’elle plus tôt cette année, car un immense iceberg s’en était détaché. Cet iceberg, nommé A68, est l’un des plus gros jamais recensés, et même si il a perdu des morceaux depuis, il reste un bloc de glace titanesque.
Représentation 3D – A68 (Source : European Space Agency)
Cette semaine, la NASA a publié des images impressionnantes de A68, qui fait son petit bout de chemin dans l’océan, nous rappelant que le réchauffement climatique n’est pas à prendre à la légère. Quoique inoffensif en soi, sauf pour les bateaux qui passent dans le coin, A68 est un signe évident de la détérioration de la calotte glacière, qui entraîne une accélération de la fonte des barrières de glace.
From yesterday’s #IceBridge flight: Looking out from the sea ice to iceberg A68, which calved from Antarctica’s Larson C ice shelf in July pic.twitter.com/0oq9dzUbz1
— NASA ICE (@NASA_ICE) 1 novembre 2017
From yesterday’s #IceBridge flight: The western edge of iceberg A68, which calved in July; new edge of Larsen C Ice Shelf in the distance pic.twitter.com/DsCoSLWDbU
— NASA ICE (@NASA_ICE) 1 novembre 2017
The wider EW footprint of @ESA_EO ‘s #sentinel1 gives a nice overview of the drift of iceberg #A68 away from #LarsenC. From-rift-2-drift pic.twitter.com/c6j39bWDBt
— Stef Lhermitte (@StefLhermitte) 21 septembre 2017
La principale conséquence de cette fonte des glaces aura un impact majeur, augmentant progressivement le niveau des océans d’environ 2 mètres au total d’ici les 80 prochaines années.
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LA UNE : A-68, l’iceberg qui s’est détaché de la plate-forme glaciaire de Larsen en juillet. Nathan Kurtz / NASA