Du saumon et des moules étiquetés biologiques se trouveront bientôt dans les supermarchés, mais des environnementalistes dénoncent les nouvelles normes fédérales d’aquaculture biologique.Cyr Couturier, professeur à l’institut marin de l’Université Memorial, à Terre-Neuve, a participé a l’élaboration des normes qui sont, selon lui, similaires à celles en agriculture. « Ça respecte les modalités des normes biologiques à travers le monde », dit-il.Cyr Couturier explique que les produits chimiques doivent être approuvés et les producteurs doivent éviter tout impact sur la vie marine autour des enclos.Matthew Abbott, du Conseil de la conservation du Nouveau-Brunswick, soutient toutefois que l’industrie de l’aquaculture a collaboré à l’établissement des normes.M. Abbott préfère que les poissons soient élevés dans des réservoirs qui sont nettoyés, et non dans des enclos dans la mer. « Les matières fécales du saumon, ça va juste dans l’environnement. Ils ne les attrapent pas », déplore-t-il.Matthew Abbott craint aussi que des parasites et des maladies soient transmis facilement à travers les enclos.Selon Cyr Couturier, le processus pour obtenir la certification est rigoureux. Il estime qu’en Atlantique, certaines entreprises seront prêtes à offrir des poissons et des fruits de mer biologiques cet hiver.
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