Le ministre fédéral des pêches, Keith Ashfield, refuse encore de se prononcer dans le conflit qui oppose les pêcheurs du Nouveau-Brunswick à ceux de l’Île-du-Prince-Édouard. Les pêcheurs du Nouveau-Brunswick aimeraient que la taille minimale du homard augmente, alors que ceux de l’Île demandent le statu quo.L’Union des pêcheurs des Maritimes, qui représente principalement des pêcheurs du Nouveau-Brunswick, souhaite d’ici 2015 une augmentation de 71 mm à 77 mm de la taille minimale du homard capturé dans le détroit de Northumberland.Les pêcheurs souhaitent ainsi éviter une saison de pêche difficile comme celle de l’an dernier, quand les bas prix offerts pour les prises ont mené à une profonde crise.Le directeur de l’Association des pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard, Ian MacPherson, déplore que les pêcheurs de la province voisine tentent d’imposer l’augmentation de la taille minimale.Il souligne que les pêcheurs de l’Île dépendent de marchés qui préfèrent des homards de plus petite taille.Le pêcheur Gérald Robichaud du Cap-St-Louis, au Nouveau-Brunswick, espère encore que le ministre penchera du côté des pêcheurs néo-brunswickois. Pour lui, le statu quo est inacceptable.Le ministre Keith Ashfield veut consulter davantage les pêcheurs avant de trancher.
Pour en savoir plus cliquez ici
