Golfe du Saint-Laurent : l’intérêt pour les hydrocarbures soulève des questions

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S’il y a un déversement dans le golfe du Saint-Laurent, il pourrait atteindre les côtes des Maritimes et du Québec, selon la version préliminaire de l’évaluation environnementale stratégique faite par l’Office Canada-Terre-Neuve-et-Labrador sur les hydrocarbures extracôtiers.Cette conclusion est bien différente de l’évaluation présentée par l’entreprise Corridor Resources à l’automne 2011. L’entreprise avançait qu’un déversement se limiterait à un périmètre de 20 kilomètres carrés.Malgré les craintes, l’évaluation mentionne que les glaces font partie du quotidien des pétrolières, et il n’est pas écrit qu’elles nuiraient à la récupération du pétrole en cas de déversement.Pour la Coalition Saint-Laurent, c’est un signe que l’évaluation manque de mordant. « Oui, on peut faire une gestion, une prévision de la présence de glace, mais un déversement, on ne le prévoit pas », affirme le porte-parole Sylvain Archambault.Le manque de données scientifiques, notamment sur les mammifères marins et la migration d’espèces comme la morue, est énoncé souvent dans le rapport.Pour toutes ces raisons, la Coalition Saint-Laurent recommandera à l’Office de ne pas accorder de nouveaux permis dans la région du golfe.« Les éléments sont en place. Il n’y a pas d’acceptabilité sociale, selon le rapport, donc tout est en place pour dire à l’Office : non », ajoute M.  Archambault.Ce rapport préliminaire ne présente aucune recommandation. Elles seront proposées dans l’évaluation définitive, attendue à la fin de l’automne.

 

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