La Société de sauvetage du Québec tente de sensibiliser les Québécois à l’importance du port de la veste de flottaison depuis maintenant 20 ans. Ses campagnes de prévention semblent avoir des effets positifs à l’échelle de la province.La société a d’ailleurs lancé, dimanche, sa semaine nationale de prévention de la noyade.Le 13 juillet dernier, un homme s’est noyé sur le lac Macpès, à Saint-Narcisse. Il était à bord d’une chaloupe et ne portait pas de veste de flottaison. Le directeur général de la ZEC du Bas-Saint-Laurent, Peter Camden, estime qu’il s’agit d’une exception, et que la majorité des plaisanciers fait plutôt preuve de prudence. « Les gens sont relativement prudents. En général, ils utilisent les vestes de flottaison individuelles », indique-t-il.Diminution des noyadesLa Société de sauvetage y voit le signe que le message de prévention des noyades commence à passer. « Moi j’ai l’impression que le message passe, parce qu’on est passés d’une moyenne de 125 noyades par année dans les années 90 à 80 durant les années 2010 », déclare le directeur général, Raynald Hawkins.Les baignades dans les zones interdites, comme dans la rivière Rimouski, représentent aussi un important facteur de risque. « La dernière noyade est arrivée à 4 h du matin », se souvient le directeur des Loisirs de la Ville de Rimouski, Guy Dionne. « On ne peut pas être là tout le temps pour empêcher les gens d’avoir accès à la rivière », explique-t-il.Un projet d’aménagement d’une plage publique, sécuritaire et surveillée, est sur la table à dessin depuis plusieurs années. Le dossier n’est toutefois pas prioritaire.