Bientôt la fin du festival

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Par Véronique St-Onge

Lisa Leblanc, Radio Radio, Richard Séguin, Luce Dufault, Kaïn, Marie-Denise Pelletier, la famille Daraîche, Lost Fingers, Marco Calliari, Barr Brothers, Loco Locass …Depuis juin, ils sont tous passés sur l’archipel. Voici un papier chauvin et totalement assumé: l’été aux Îles-de-la-Madeleine est un long festival, le plus gros, le plus intense, le plus beau.Karen Young, Jorane, Louis-Jean Cormier, Marie-Hélène Thibert, Réal Béland, Canailles, Adamus, Élisapie, Suroît, Karim Ouellett, Yann Perreau et Antoine Gratton ont, comme des dizaines d’autres artistes, jeté l’ancre le temps d’un spectacle ou deux. Ils sont venus aux Îles pour la même raison que les autres visiteurs : décrocher, découvrir, passer un moment unique. Ils ont le même sable dans les cheveux et la même vague dans l’oreille.Entre St-Tite et Petite-ValléeLa quantité et la qualité des artistes de passage sur l’archipel fait l’envie des plus réputés événements. Depuis plusieurs années, il s’est construit une belle routine chez les équipes de tournée: prévoir les Îles-de-la-Madeleine. Créer un détour discret, dresser une avenue, faire naître l’alternative « mer-sel-travail-plage-vacances ».C’est un bonus qui émerge dans la planification d’un été souvent chargé, une porte secrète dissimulée sur la carte. Entre  Moncton et Halifax il y a: les Îles. Entre le Festival de Jazz et le Festival des Montgolfières il y a: les Îles. Entre Drummondville et Chicoutimi il y a : les Îles. Une route se dessine à qui prend le contrôle du crayon…ou du camion.Une fois, deux fois…Différents profils d’artistes forment nos étés culturels : il y a les chanceux, les astucieux, les intenses, les expérimentés et les non-initiés. Pour certains, leur cavale chez-nous ressemble à une colonie de vacances, pour d’autres c’est un voyage d’affaires. Le point commun qui crée l’agréable cohue d’événements culturels aux Îles-de-la-Madeleine: les artistes veulent venir ou revenir chez-nous. Il n’y sont pas contraints. Ils planifient leur passage chez-nous et ils improvisent une fois débarqués. On les a parfois croisés à la boulangerie ou entre deux rangées d’épicerie. Certains se sont mouillés d’autre non. Certain ont dormi, d’autres ont, disons… profité!C’est bientôt la fin du festival que fût l’été. Je garderai en tête différents tableaux. Lisa Leblanc qui se présente les épaules encore pleines de sable en studio pour une entrevue radio. Antoine Gratton qui lui, se présente en studio avec sa tarte aux pacanes avant d’offrir un récital avec un quatuor à cordes, formule 5 à 7, annoncé le jour même et complètement gratuit. Les musiciens de Canailles et d’Adamus formant une harde de scooters rouges et blancs ralentissant le trafic. J’ai déjà commencé à stocker ces succulents souvenirs. Une collègue me trouvant un peu trop intense et précoce sur la nostalgie me tape sur l’épaule et me rappelle à l’ordre : c’est loin d’être fini Véro, oublie pas, il reste  Cayouche!

 

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