Les pays ont tendance à protéger des zones peu intéressantes pour l’industrie extracôtière

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Une nouvelle étude scientifique conclut que dans un trop grand nombre de cas, les écosystèmes marins protégés dans le monde ne couvrent pas les zones les plus vulnérables des océans.

L’étude effectuée par une équipe de l’Université Memorial, à Terre-Neuve, et un groupe international de chercheurs est rendue publique jeudi.

Les auteurs de l’étude soutiennent qu’à l’échelle mondiale, les autorités ont tendance à créer des zones protégées dans les endroits les moins prometteurs pour l’industrie extracôtière. Par conséquent, ajoutent-ils, les espèces et les écosystèmes les plus vulnérables ne sont pas nécessairement protégés.

Rodolphe Devillers, professeur à l’Université Memorial et coauteur de l’étude, recommande aux autorités de cesser de mesurer le succès des zones protégées en comptant les kilomètres carrés. Il affirme que le fait de protéger la biodiversité constitue la véritable mesure du succès.

Dans leur rapport, les chercheurs proposent un cadre dont les gouvernements peuvent s’inspirer pour corriger la tendance actuelle et maximiser les efforts de conservation des écosystèmes marins.