La Sûreté du Québec et la Garde côtière canadienne enquêtent présentement sur ce qui pourrait être un (ou plusieurs) acte de violence sur un bateau de pêche, dans le golfe Saint-Laurent et menace à l’endroit d’un autre. Résumons le tout: une chicane entre pêcheurs au large résulte en une agression armée.
« Un bateau, avec deux ou trois hommes à son bord, serait venu très près d’une autre embarcation, jusqu’à entrer en contact avec celle-ci. Des occupants du bateau suspect (2 personnes) auraient sauté à bord de l’autre bateau qui a été abordé, et auraient commis des voies de faits armées envers les occupants dudit navire. »
Dans l’altercation, une des victimes aurait reçu un ou plusieurs coups très sévère à la tête, à l’aide d’un objet contondant. Le sergent Doiron ajoute que lors de l’enquête dans les heures qui ont suivi, il a été permis de savoir qu’au cours de la même journée, de la même matinée, le même bateau suspect aurait été impliqué dans une autre aventure, à savoir se serait commise dans des manœuvres dangereuses autour d’une autre embarcation au large, dans le même secteur.
Une fois le bateau suspect au port, les occupants étaient attendus, les unités policières ayant été averties par le 9-1-1. Arrêtés, enquêtés par les policiers, ils ont été remis en liberté sous promesse de comparaître. Ils sont soumis à diverses conditions à respecter d’ici leur comparution. Les individus suspects, âgés respectivement de 26 et 37 ans, sont domiciliés aux Iles-de-la-Madeleine.
Ils pourraient faire face à des accusations d’agression armée, voies de faits causant des lésions, de menaces de mort et aussi, chose très rare au pays, en vertu de l’article 78,1 du Code criminel – Prise d’un navire ou d’une plate forme. « Est coupable d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement à perpétuité, quiconque par violence, sous menace de violence, s’empare ou exerce un contrôle sur un navire ou une plate forme fixe » dit le Code criminel.
Or, voici des gens qui seraient sauté par-dessus bord d’un autre navire pour l’arraisonner ou l’obliger à des actes non prévus par ses occupants et ce, sous la violence et/ou menaces de violence physique. L’affaire sera suivie de très près par tout le milieu des pêcheurs gaspésiens et chez les insulaires.
La Garde côtière canadienne a été avisée de cette situation et l’enquête est menée conjointement par la SQ et la Garde côtière, qui a pignon sur rues à Cap-aux-Meules.
© (Photo: Courtoisie SQ)
