Érosion : les Îles continuent de perdre du terrain

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En moyenne, 70 centimètres ont été grugés par la mer l’an dernier aux Îles-de-la-Madeleine. La perte atteint même 1,5 mètre à la Pointe-aux-Loups.

Depuis 2005, les chercheurs de l’UQAR qui observent le phénomène d’érosion aux Îles-de-la-Madeleine ont installé 750 piquets de bois  le long des côtes de l’archipel.

Le géographe Pascal Bernatchez explique que les repères ont été plantés au sommet des falaises ou dans des cordons dunaires. Chaque année, les chercheurs mesurent la distance entre le piquet et le rivage.

Pascal Bernatchez souligne que les glaces, qui protègent normalement les berges des Îles, ont été généralement absentes au cours des derniers hivers aux Îles-de-la-Madeleine, ce qui rend les côtes des Îles plus vulnérables à l’érosion. « Ailleurs, dans l’estuaire du golfe et le long du fleuve Saint-Laurent, l’érosion semble progresser moins rapidement », ajoute M. Bernatchez.

Selon le chercheur, c’est au Bas-Saint-Laurent que le recul des berges est le moins élevé. « C’est 30 % comparé à 70 % aux Îles qui est en érosion. Sur la Côte-Nord, c’est 60% et en Gaspésie, c’est 60 % surtout dans la Baie-des-Chaleurs », énumère le géographe.

Les relevés des chercheurs pour 2014 seront rendus publics à l’automne.