Un groupe propose de relancer la commercialisation des pénis de phoque

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L’Institut de la fourrure du Canada affirme que la vente de produits dérivés du phoque en Asie, dont les pénis de phoque, pourrait être relancée si le ministère des Pêches et des Océans adoptait son plan.

Le plan de l’Institut de la fourrure vise à ouvrir de nouveaux marchés pour appuyer la proposition d’abattre 140 000 phoques gris sur cinq ans dans le sud du golfe du Saint-Laurent.

Les pêcheurs se plaignent depuis longtemps que les phoques gris se nourrissent de poissons ayant une valeur commerciale. Ils ont lancé plusieurs appels pour l’abattage à grande échelle de phoques gris.

L’Institut de la fourrure explique que son plan de cinq ans porte sur la commercialisation de plusieurs produits dérivés des parties de l’animal. Le rapport souligne notamment l’existence d’un marché en Asie pour les pénis de phoque qui ont la réputation d’améliorer la performance sexuelle.

Don Dakins, président du comité qui a rédigé le plan, précise que la décision de commercialiser les pénis du phoque provient de la volonté de ne perdre aucune partie des carcasses de phoque.

Le ministère des Pêches et des Océans indique qu’il étudie le plan de l’Institut de la fourrure. Il explique que ce genre de document l’aide à présenter des options au gouvernement pour la gestion du stock de phoques gris.

Le Fonds international pour la protection des animaux avait intenté une poursuite contre Ottawa à la fin des années 1990 en soutenant que la commercialisation des pénis de phoque était l’aspect le plus cruel de cette chasse.

À l’époque, le prix des pénis de phoque atteignait 650 $ l’unité. Le marché a ensuite diminué après le lancement du Viagra. Don Dakins affirme cependant qu’un marché niche dans une grande population serait plus que suffisant.

 

Photo :  IS/iStock