Recherches à l’UQAR pour valoriser les carapaces de crevettes

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Une équipe de chercheurs de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) souhaite valoriser les carapaces de crevettes.

Une fois transformée, la carapace des crevettes nordiques pourrait, selon eux, diminuer le taux de cholestérol et être utilisée dans des produits cosmétiques.

La compagnie Ontarienne Ovensa a acheté la licence mondiale d’utilisation à l’UQAR.

Selon le professeur en chimie à Université du Québec à Rimouski, Jonathan Gagnon, l’équipe veut élaborer un produit moins toxique et biodégradable.

« À quelque part, on fait de la chimie verte. On a une richesse puis, au lieu de juste l’enfouir ou en faire du compost dans le meilleur des cas, c’est de voir ce qu’on peut faire pour en arriver à des produits à plus haute valeur ajoutée. »— Jonathan Gagnon, professeur en chimie à Université du Québec à Rimouski

 

Jonathan Gagnon fait valoir que les coûts d’enfouissement pour les entreprises sont considérables. Les entreprises de transformation de crevettes pourraient donc être tentées de vendre leurs carapaces aux compagnies comme Ovensa.

« On produit au Québec environ 30 000 tonnes métriques de produits marins, dont la moitié sont des résidus, précise M. Gagnon. Les entreprises paient 125 $/tonne métrique pour les enfouir. Et nous, non seulement en valorisant les résidus marins, on leur donne une valeur ajoutée, mais en même temps, on diminue les coûts d’enfouissement. »

 


À lire aussi : Quand la crevette se met au vert