Pas facile d’être diffuseur de spectacles en régions éloignées par les temps qui courent, selon le directeur du Vieux Treuil, Émile Déraspe.
Les récentes compressions subies par le Réseau des organisateurs de spectacles de l’est du Québec (ROSEQ) ou le Réseau indépendant des diffuseurs d’événements artistiques unis (RIDEAU) inquiètent.
Émile Déraspe l’avoue, ce type de compressions a rapidement conséquences sur les diffuseurs, surtout quand on parle de diminuer le service aux membres.
Toutefois, les principales difficultés vécues par le diffuseur des Îles-de-la-Madeleine sont surtout celles liées au transport. C’est plus difficile explique M. Déraspe, ce ne sont pas vraiment des compressions, mais une rationalisation.
Les budgets discrétionnaires ont disparu, parfois les remboursements sont moins élevés, poursuit M. Déraspe. La situation, selon lui, serait la même pour les diffuseurs de Fermont ou Natashquan.
Pour renflouer ses coffres, le Vieux Treuil, qui existe depuis 1982, organise différentes activités, dont une loterie, mais aussi un événement baptisé le Musiquothon qui se déroulera au cours du week-end.
Vingt-quatre musiciens ou groupes de musiciens vont jouer sans arrêt de samedi midi à dimanche midi.
L’événement réunit à la fois la relève et les musiciens d’expérience. Il reste entre cinq places pour les artistes. Le Vieux Treuil, qui amasse entre 2500 $ et 3000 $ grâce au Musiquothon, lancera sa programmation automnale à midi dimanche.
