Du 6 septembre au 6 octobre, Simon Beaubien des Îles-de-la-Madeleine a relevé le défi de se nourrir exclusivement de produits locaux ou transformés localement. Loin d’avoir souffert, il dit avoir très bien mangé et même économisé en évitant le gaspillage.
Arrivé aux Îles en janvier, Simon Beaubien avait remarqué qu’il y avait une grande diversité de produits.

Travaillant comme chargé de projet en agrotourisme et tourisme gourmand pour l’organisme Le bon goût frais des Îles-de-la-Madeleine, Simon Beaubien connaît bien les produits de l’archipel. L’achat local faisait déjà partie de ses priorités. Entre autres, il se procurait des légumes biologiques grâce à la formule de paniers offerts par un producteur.

Simon Beaubien n’a pas eu le temps de tenir ses comptes de façon rigoureuse, mais affirme que manger local lui a coûté moins cher.

L’expérience lui a permis de prendre de bonnes habitudes. « J’avais comme objectif d’être plus conscient de ce qui entre dans mon garde-manger, raconte-t-il. La gestion de mes provisions a été plus serrée. »
Simon Beaubien admet que les choses auraient été plus difficiles en hiver. Il aurait fallu faire beaucoup de conserves en automne.
L’an prochain, il aimerait répéter l’expérience et, cette fois, essayer de convaincre d’autres personnes de le faire avec lui. Il aimerait, entre autres, voir une famille tenter l’expérience. En attendant, il demeure plus que jamais convaincu de l’importance de manger madelinot et québécois le plus possible.
Un texte de Brigitte Dubé D’après une entrevue réalisée par Maude Rivard, à l’émission Au coeur du monde