Un groupe de chercheurs, dont deux Néo-Écossais, ont découvert dans les fonds marins de nombreuses variétés d’ophiures, une créature marine en forme d’étoile.
Les chercheurs ont découvert que les fonds marins, que l’on croyait stériles, peuvent receler une plus grande densité de certaines espèces que les eaux moins profondes et plus chaudes.
Un biologiste de l’Université Dalhousie, à Halifax, Derek Tittensor, explique que les chercheurs ont réuni 165 000 données provenant de musées à travers le monde sur une période de 15 ans.
Ces données ont été ajoutées dans une base de données pour ensuite être analysées par Derek Tittensor, le biologiste Boris Worm, de l’Université Dalhousie, et six autres scientifiques.
« Ç’a pris énormément de travail pour compiler ces données à partir de sources qui datent d’un siècle ou deux et de les réunir », dit Derek Tittensor.
La base de données est une compilation d’informations sur chaque variété d’ophiures : où elles ont été trouvées, la latitude, la longitude et la profondeur des eaux.
L’équipe a ensuite compilé les données des zones où une très grande variété d’ophiures a été découverte. Ils ont ainsi obtenu un indicateur de biodiversité
Le biologiste explique que la biodiversité tend à être plus grande dans les régions tropicales. Mais pour les ophiures, on les retrouve en grande densité dans les fonds marins et glaciaux au large de la côte est du Canada.
Selon le chercheur, l’abondance du plancton pourrait expliquer cette grande diversité marine.
Derek Tittensor explique que les cycles saisonniers dans les hémisphères nord et sud favorisent la prolifération d’algues à grande échelle au printemps et à l’automne, ce qui permet la production de plancton.
Le biologiste souhaite que d’autres données soient récoltées à travers le monde, ce qui permettra à terme de mieux protéger le fond des océans.
À lire aussi :