Libre-échange : les tarifs douaniers au coeur des préoccupations de l’industrie des pêches

Publicité

Articles similaires

La Baie-des-Chaleurs accueillera le Congrès mondial acadien en 2029

C’est finalement la région de la Baie-des-Chaleurs qui accueillera...

Espoirs d’une excellente saison touristique aux Îles de la Madeleine

Des réservations en hausse par rapport à l’année dernière...

La région au Salon mondial des fruits de mer de Barcelone

Des représentants de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine font...

Homards grillés sur le BBQ

INGRÉDIENTS 1/3 tasse de beurre mou Les feuilles de...

L’industrie de la pêche québécoise étudie les impacts de l’accord de libre-échange avec l’Union européenne sur le marché québécois. Toutefois, l’abolition des tarifs douaniers est au cœur des préoccupations des industriels.

Le directeur de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP), Jean-Paul Gagné, estime qu’il est prématuré de tirer des conclusions sur les effets de cet accord. Selon lui, il y a encore trop de questions, mais la question des tarifs douaniers constitue un irritant.

«Ce qui dérange un peu, c’est que les tarifs douaniers appliqués aux produits européens qui entrent au Canada seraient abolis dès l’entrée en vigueur de l’Accord, mais qu’à l’inverse, ils disparaîtraient sur une période de 7 ans pour nos produits vendus en Europe.» – Jean-Paul Gagné, directeur de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche

Bateau de pêche au homard au large de Port-Daniel-Gascons
Bateau de pêche au homard au large de Port-Daniel-Gascons  PHOTO : ICI RADIO-CANADA/MARTIN TOULGOAT

Dans l’ensemble, Jean-Paul Gagné voit des avantages pour le marché de la crevette nordique transformée au Québec, qui exporte surtout en Europe.

« On sait qu’à moyen terme, ça va être intéressant. C’est un débouché de plus pour nos produits », mentionne-t-il.

M. Gagné évalue que peu de produits de deuxième et troisième transformation provenant d’Europe pourraient entrer au Canada. Il pense toutefois que les industriels québécois devraient miser sur la transformation.

« Depuis quelques années, on poussait pour que nos entreprises aillent vers la deuxième et troisième transformation avec nos produits marins, rappelle-t-il. Mais ça prend beaucoup d’investissement et du financement, autant du Ministère que d’ailleurs. »

L’AQIP attend donc d’obtenir plus d’information venant de spécialistes. Une rencontre est d’ailleurs prévue en janvier lors du congrès de l’Association.

Un texte de Brigitte Dubé avec les informations de Bruno Lelièvre
 
LA UNE : Débarquement de crevettes crues au quai des pêcheurs à Sept-Îles.    PHOTO : RADIO-CANADA