Bénévoles recherchés pour aider les baleines

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Le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins poursuit son recrutement de bénévoles en Gaspésie, aux Îles-de-la-Madeleine, au Bas-Saint-Laurent et sur la Côte-Nord. Les besoins sont particulièrement criants dans ces régions qui bordent l’estuaire et le golfe fréquentés par plusieurs espèces.

Ces bénévoles sont formés et doivent être disponibles pour agir sur le terrain et effectuer des tâches diverses comme fournir des photos et des informations aux experts sur l’état d’un animal ou assurer la sécurité d’un site. Les bénévoles participent aussi à la campagne de sensibilisation que lance l’organisme chaque printemps.

L’organisme a pu compter cette année sur une centaine de bénévoles, dont 75 % ont renouvelé leur adhésion, indique la porte-parole du Réseau, Josiane Cabana. « Mais nos besoins sont encore élevés, indique Mme Cabana, on traite plus de 400 appels par année et les bénévoles sont vraiment nos yeux sur le terrain. »

Besoin d’aide aux Îles

Plage aux Îles-de-la-Madeleine
Plage aux Îles-de-la-Madeleine Photo : Radio-Canada

De plus en plus connu, le réseau a fait face à une augmentation du nombre d’appels d’urgence au cours des dernières années, notamment aux Îles-de-la-Madeleine. « Les Îles, c’est vaste. Les plages sont très longues et il y a beaucoup de touristes, de gens qui marchent et nous signalent des cas », explique Josiane Cabana.

Cette dernière ajoute que le réseau a souvent seulement besoin d’une personne qui a quelques heures disponibles pour se rendre sur la plage et valider un signalement.

Formation et soutien

Les premiers soins sont administrés à un bébé béluga. (Archive)
Les premiers soins sont administrés à un bébé béluga. (Archive) Photo : Courtoisie/GREMM

Le réseau manque aussi de bénévoles dans le secteur de la Haute-Gaspésie, entre Cap-Chat et la pointe de la péninsule, et dans la Baie-des-Chaleurs.

Nul n’a besoin d’avoir des connaissances approfondies des mammifères puisque l’organisme offre une formation et des guides d’identification. « Les bénévoles, assure Mme Cabana, ne sont jamais laissés à eux même et sont toujours encadrés par notre équipe au centre d’appels. »

La motivation et la disponibilité sont les deux seuls prérequis, précise Mme Cabana. Idéalement, les gens doivent aussi posséder un appareil photo et un mode de communication efficace. « On imagine une situation où un animal est échoué vivant, on va avoir besoin d’aide rapide sur le terrain », précise Mme Cabana.

Les gens sont aussi appelés à se déplacer. Le réseau souhaite tout de même éviter que les bénévoles aient à parcourir plus d’une heure de route.

Le Réseau d’urgences mammifères marins a été mis sur pied en 2004 et couvre les abords du fleuve, de Montréal aux Îles-de-la-Madeleine.

L’organisme demande à tous les citoyens de ces rives de leur signaler un animal marin en détresse, l’échouage d’un mammifère marin ou la découverte d’une carcasse au 1-877-7baleine.

Un texte de Joane Bérubé

LA UNE : Une baleine bleue (archives) Photo : Getty Images/Ishara S. KODIKARA/AFP