Toujours aucune trace de Maïté Viens

Publicité

Articles similaires

Bisque de homard

Ingrédients 1 homard des Îles de la Madeleine entier...

La Mouvée : La prochaine bande-dessinée de Capitaine Acadie à l’Î.-P.-É.

Zombie, extraterrestre et patate, voilà des mots rarement associés,...

Des pêcheurs de l’Île-du-Prince-Édouard sont déçus du prix du homard

Plusieurs pêcheurs de homard de l’Île-du-Prince-Édouard se disent déçus...

Beurre citronné à l’aneth

Un accompagnement savoureux pour le homard Ingrédients : 75 ml...

Les agents de la Sûreté du Québec ont été confrontés à de nouveaux échecs, samedi. Les efforts déployés depuis le milieu de la semaine dernière n’ont toujours pas permis de retrouver le corps de Maïté Viens, qui est tombée dans les chutes Jean-Larose.

Voilà maintenant trois semaines que la femme de 21 ans, originaire des Îles-de-la-Madeleine, est portée disparue à Beaupré, après une randonnée qui semble lui avoir été fatale.

Samedi, la Sûreté du Québec a retenu les services d’une entreprise privée pour creuser le sol à l’aide d’une mini-excavatrice. Ne ménageant aucun effort, la SQ a eu recours à un hélicoptère pour transporter l’équipement de plus de 3800 kilos.

Les recherches se sont d’abord concentrées dans la cuve de la première chute. Celle-ci a été vidée puis excavée, en vain.

En milieu d’après-midi, les policiers et les spécialistes abandonnaient leurs fouilles et se déplaçaient dans le deuxième bassin, où ils n’ont trouvé aucun élément permettant de faire avancer l’enquête. Les policiers ne baissent pas les bras et reprendront leurs travaux aujourd’hui, toujours dans le second bassin.

Pas d’incident

Selon Ann Mathieu, porte-parole de la SQ, les travaux se sont déroulés sans incident notable. «Les policiers s’ajustent aux défis qui peuvent se présenter, a-t-elle mentionné.

Mercredi, le corps policier donnait suite à la volonté, exprimée par la famille, de poursuivre les recherches dans le secteur des chutes Jean-Larose. Celle-ci avait lancé un cri du coeur aux côtés d’une centaine de personnes pour réclamer la reprise des investigations sur le terrain.

«Les chutes Jean-Larose ne sont pas un cimetière», avait notamment lancé la mère de Maïté Viens, exprimant ainsi son désarroi.

Au cours des derniers jours, les policiers ont notamment creusé une série de trous et ont eu recours à un maître-chien dans l’espoir qu’il détecte l’odeur humaine. Des perches de 20 pieds ont aussi été plantées dans les sédiments pour tenter de repérer une masse.

DES RECHERCHES ARDUES

21 mai: Maïté Viens tombe dans la rivière au sommet des trois chutes. Pompiers et policiers entreprennent les recherches alors que le courant est très fort.

Jour 4: Avec la Sépaq et le Mont-Sainte-Anne, la décision est prise de tenter de fermer le vétuste barrage pour assécher les chutes.

Jour 7: Incapable de fermer les vannes du barrage, on décide plutôt de l’ouvrir complètement, mais une énorme quantité de sédiments remplit les cuves des trois chutes.

Jour 12: Grâce au travail de plusieurs bénévoles, le bassin de la 3e chute est complètement vidé, mais aucune trace de la femme de 21 ans.

Jour 18: La SQ sécurise le 1er bassin afin de le vider de ses sédiments.

Jour 20: Les policiers continuent de creuser dans le bassin numéro un alors qu’une nouvelle pompe doit être utilisée pour aspirer la boue.

 

LA UNE : PHOTOS JEAN-FRANCOIS RACINE ET D’ARCHIVES